Année de la vie consacrée




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Congrès des Formateurs/trices ROME Avril 2015

 

Du 9 au 11 avril, Marie Béatrice a participé au Congrès International des Formateurs, organisé par la CIVCVA dans le cadre de l’Année de la Vie Consacrée.

 

Nous étions 1300 participants/tes provenant de 150 pays et représentant plus de 400 Congrégations.

 

Le thème: Vivre en Christ selon la forme de vie de l’Évangile (PerfectaeCaritatis N° 2), donne le ton au Congrès et constitue dès lors un contenu. Des temps de prière très riches en expressions corporelles, en chants, en musiques, le tout accompagné de la lectio divina, ouvraient chaque matin notre journée de travail et la clôturait.

 

L’urgence du sous-thème, « Former à la vie Consacrée au cœur de l’Église et du monde, renvoie à la formation permanente. En effet, le Congrès a voulu mettre l’accent sur le fait que c’est la vie consacrée tout entière qui constitue une formation, celle d'avoir les mêmes sentiments que le Christ c'est-à-dire sa façon de penser, de juger, de sentir autrement dit apprendre à participer à la Vie trinitaire, à devenir fils dans le Fils. La formation permanente est de ce fait la base de la formation initiale.

 

Qui peut en effet former en nous les sentiments du Fils sinon le Père ? C’est Lui, donc, Le Formateur et ceux qui reçoivent cette mission, sont des collaborateurs, avant tout, en vivant en Christ. C’est de cette manière qu’ils peuvent indiquer le chemin à ceux qui leur sont confiés. Il ne s’agit pas tant de donner une forme mais de laisser prendre forme et la forme c’est le Christ. Former c’est donc accompagner sur le chemin de la rencontre avec le Christ et la maturation en Lui. C’est en cela que le modèle du formateur c’est Jésus dans la communauté des disciples, formant à partir de sa propre vie, des Écritures, des évènements, de la nature, de la rencontre avec les personnes et les pauvres en particulier. Dès lors, formateurs et formés doivent être toujours en disposition d’apprendre de la vie. Alors ils seront des témoins joyeux dans les périphéries du monde.

 

Il va sans dire que même si c’est le témoignage qui est premier, la formation exige une préparation adéquate de ceux et celles qui sont appelés à cette mission. Former aujourd’hui, demande une attention particulière au contexte mondial dans lequel nous vivons notre consécration à Dieu et à nos frères. La personne commise à cette tâche doit s’armer d’une grande patience, vivre le discernement, être prophète de l’espérance et toujours présente pour accompagner la vie. Au cours du Congrès, il y a eu des partages d’expériences ainsi que des ateliers sur plusieurs thèmes.

 

Le dernier jour, le pape nous a reçus en audience et les paroles qu’il nous a adressées s’inscrivaient tout droit dans la ligne des interventions du congrès. Il a manifesté une grande joie de nous rencontrer et beaucoup encourager les participants.

 

Le Congrès s’est clôturé par un forum où, sont intervenus les préfets des Congrégations pour le Clergé et pour l’éducation. Ces deux interventions ont confirmé la nécessité d’une formation intégrée et intégrale pour un meilleur service de l’Église dans le monde.

 

Dans sa dernière intervention, Mgr Carballo, a rappelé l’exigence de la fidélité et de la communion à l’Église et de former dans l’esprit de Vatican II. Vita Consecrata reste à cet effet un document de choix à remettre à l’honneur dans nos bibliothèques.

 

En ce qui me concerne, la forte lumière que je garde de ce congrès, c’est l’urgence de la formation permanente, continue. Pas une formation pour la tête ni des informations ; pas une formation marquant les différentes étapes de la vie mais une formation de tous les jours dont le but est de former les sentiments du Christ en moi, à rentrer chaque jour un peu plus dans sa manière de penser, de juger, de sentir et participer à la vie trinitaire. Nous sommes, moi et toi, responsables de cela. C’est seulement quand nos vies manifesteront Jésus que nos communautés seront en mesure d’accueillir des jeunes à former, autrement dit deviendront des communautés formatrices.

 

Ma gratitude à toute l’équipe d’Animation Générale qui m’a permis de participer à ce congrès et de bénéficier d’une si grande richesse.

Lire ZENIT>

Le  Pape à déclaré entre autre au dicastère pour la Vie Consacrée :

"Je trouve beau et significatif le titre que vous avez choisi pour cette session: "A vin nouveau outres neuves".

 (Cela nous rappelle à nous, notre chapitre de 1999)

 A la lumière de cette parole évangélique, vous avez réfléchi à l'aujourd'hui de la vie consacrée dans l'Eglise, cinquante ans après la constitution Lumen Gentium et le décret Perfectae Caritatis."

 Le pape a indiqué 5 critères pour "tester le vin nouveau" - la vie consacrée renouvelée ces cinquante dernières années par l'esprit de Vatican II - : "l'authenticité évangélique des choix, la fidélité charismatique, le primat du service, l'attention aux plus petits et aux plus fragiles, le respect de la dignité de toute personne".

 Il a souligné son attachement à la pauvreté dont, rappelle-t-il saint Ignace dit qu'elle est "mère" parce qu'elle donne la vie, mais aussi "protège" la vie consacrée de la "mondanité".

Laisser les vieilles outres

 "Nous ne devons pas avoir peur de laisser les "vieilles outres": c'est-à-dire de renouveler les habitudes et les structures dont nous reconnaissons, dans la vie de l'Eglise, et donc aussi dans la vie consacrée, qu'elles ne correspondent plus à ce que Dieu demande pour faire avancer son Royaume dans le monde: les structures qui nous donnent une fausse protection, et qui conditionnent le dynamisme de la charité; les habitudes qui nous éloignent du troupeau auquel nous sommes envoyés, et qui nous empêchent d'écouter le cri de ceux qui attendent la Bonne Nouvelle de Jésus Christ", a fait observer le pape.

A propos de l'Année de la vie consacrée, le pape a ajouté: "Prions ensemble le Seigneur afin qu'il nous aide en cette Année à mettre "le vin nouveau dans des outres neuves"! (...) Que la Vierge Marie vous accompagne et vous obtienne une nouvelle ardeur de ressuscités et une sainte audace pour rechercher des voies nouvelles. Que l'Esprit Saint vous assiste et vous éclaire.

 

"http://www.zenit.org/fr/articles/pour-que-le-vin-de-la-vie-consacree-ne-devienne-pas-du-vinaigre

 

En connexion avec l’UISG, 

Rencontre de formation au siège de l'UISG avec Mgr. José Rodríguez Carballo, Archevêque Secrétaire de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique. Le sujet était sur l'Année de la Vie Consacrée. Celles qui ont pu ont participé à ce moment de formation et d'orientation sur les activités et événements prévues pour cette période.

29 novembre : Veillée de prière à Sainte Marie Majeure

30  "  "  "  "  "  Messe à la Basilique Saint Pierre avec le Cardinal


    Le Logo de l’Année de la Vie consacrée

Une colombe soutient avec légèreté sur son aile un globe polyédrique, tandis qu’elle plane sur les eaux qui s’écoulent, et sur lesquelles se lèvent trois étoiles, protégées par l’autre aile.

Le Logo pour l’Année de la Vie consacrée, œuvre de la peintre Carmela Boccasile, exprime par symboles les valeurs fondamentales de la vie consacrée. On y reconnait l’ « œuvre constante de l’Esprit Saint, qui déploie au cours des siècles les richesses de la pratique des conseils évangéliques grâce aux multiples charismes et qui rend ainsi perpétuellement présent le mystère du Christ dans l’Eglise et dans le monde, dans le temps et dans l’espace » (VC 5).

Dans le signe graphique qu’esquisse la colombe se devine en arabe le mot Paix : un rappel à la vocation de la vie consacrée à être exemple de réconciliation universelle en Christ.


LES SYMBOLES DANS LE LOGO

La colombe sur les eaux


La colombe fait partie du symbolisme classique pour représenter l’œuvre de l’Esprit Saint, source de vie et de créativité. C’est le rappel des débuts de l’histoire : au commencement, l’Esprit de Dieu tournoyait sur les eaux (cf Gn 1, 2). La colombe, planant sur une mer pleine de vie inexprimée, rappelle la fécondité patiente et confiante, pendant que les signes qui l’entourent révèlent l’action créatrice et rénovatrice de l’Esprit. La colombe évoque également la consécration de l’humanité du Christ dans le baptême.

Les eaux, formées de tesselles de mosaïque, indiquent la complexité et l’harmonie des éléments humains et cosmiques, que l’Esprit fait « gémir » selon les mystérieux desseins de Dieu (cf Rom 8, 26-27), afin que, même menacés par une mer d’hostilité – la colombe vole sur les eaux du déluge (Gn 8, 8-14) –, ils convergent en une rencontre accueillante et féconde conduisant à une nouvelle création. Les personnes consacrées dans le signe de l’Evangile – depuis toujours pèlerins entre les peuples sur les chemins de la mer – vivent leur diversité charismatique et diaconale comme « de bons intendants d’une multiple grâce de Dieu » (1 Pi 4, 10). Marqués jusqu’au martyre par la Croix du Christ, elles habitent l’histoire avec la sagesse de l’Evangile, portant l’Eglise à embrasser et à guérir tout l’humain dans le Christ.


Les trois étoiles

Elles rappellent l’identité de la vie consacrée dans le monde : comme confessio Trinitatis, signum fraternitatis et servitium caritatis. Elles expriment le mouvement circulaire et relationnel de l’amour trinitaire, que la vie consacrée cherche à vivre quotidiennement dans le monde dans le signe de la fraternité. Les étoiles rappellent aussi le triple sceau d’or par lequel l’iconographie byzantine honore Marie, la toute Sainte, Mère de Dieu, première Disciple du Christ, modèle et patronne de toute vie consacrée.

Le globe polyédrique

Le petit globe polyédrique représente le monde, avec sa variété de peuples et de cultures, comme l’affirme le Pape François (cf EV 236). Le souffle de l’Esprit le soutient et le conduit vers l’avenir. Il invite les consacrés et consacrées « à devenir témoins de l’Esprit (pneumatophóroi), hommes et femmes authentiquement spirituels, capables de féconder secrètement l’histoire » (VC 6).


LE LEMME


Vita consecrata in Ecclesia hodie. Evangelium, Prophetia, Spes.

Le lemme met encore davantage en relief l’identité et les horizons, les expériences et les idéaux, la grâce et le chemin que la vie consacrée a vécus et continue à vivre dans l’Eglise Peuple de Dieu, dans le pèlerinage des nations et des cultures vers l’avenir.

Evangelium: indique la règle suprême de la vie consacrée, qui est « de suivre le Christ selon l’enseignement de l’Evangile » (PC 2a). D’abord comme « mémoire vivante du mode d’existence et d’action de Jésus » (VC 22), ensuite comme sagesse de vie à la lumière des multiples conseils proposés par le Maître à ses disciples (cf LG 42). L’Evangile donne joie et sagesse pour s’orienter (cf EV 1).

Prophetia: rappelle le caractère prophétique de la vie consacrée qui « se présente comme une forme spéciale de participation à la fonction prophétique du Christ, communiquée par l’Esprit à tout le Peuple de Dieu » (VC 84). On peut parler d’un authentique ministère prophétique, qui naît de la Parole de Dieu, accueillie et vécue dans les diverses circonstances de la vie. Ce témoignage s’exprime dans les dénonciations courageuses, l’annonce des nouvelles « visites » de Dieu et « l’exploration de voies nouvelles pour mettre en pratique l’Evangile dans l’histoire, en vue du Royaume de Dieu » (ib.).

Spes: rappelle l’accomplissement ultime du mystère chrétien. Nous vivons en des temps d’incertitudes diffuses, avec peu de projets à vastes horizons. Notre espérance montre sa fragilité culturelle et sociale, l’horizon est sombre parce « les traces de Dieu semblent souvent perdues de vue » (VC 85). La vie consacrée porte en elle une tension eschatologique permanente : elle témoigne dans l’histoire que chaque espérance aura un accueil définitif, elle change l’attente en « mission, afin que le Royaume s’affermisse et progresse ici et maintenant » (VC 27). Signe d’espérance, la vie consacrée se fait proximité et miséricorde, parabole d’avenir et de liberté de toute idolâtrie.

« Animés par l’amour de Dieu qui a été répandu en nos cœurs par le Saint Esprit » (cf Rom 5, 5), les personnes consacrées embrassent donc l’univers et deviennent mémoire de l’amour trinitaire, médiatrices de communion et d’unité, sentinelles orantes sur les lignes de faîte de l’histoire, solidaires de l’humanité dans ses angoisses et la recherche silencieuse de l’Esprit.

 

L’artiste du Logo

La création du Logo pour l’Année de la Vie consacrée a été confiée à la peintre CARMELA BOCCASILE du Studio d’Arte Dellino fondé en 1970 (Bari – Rome, Italie) par Lillo Dellino et Carmela Boccasile.

Pour ces artistes, la vision picturale est « icône », dans le sens tant formel qu’originaire : elle est invitation, rencontre, dialogue. Chaque signe artistique, en ce sens, est vécu comme une fenêtre sur le visible qui devine l’invisible et y introduit. Elle est icône comme signe qui transcende l’idole et s’ouvre au divin. Une conception proche de la vision de l’art sacré qui fut celle des Pères de l’Eglise pendant le second Concile de Nicée (787).

Carmela Boccasile, peintre et experte en iconologie est une interprète attentive des langages traditionnels en clé de lecture nouvelle et moderne. Elle se distingue par la recherche du détail et par ce que nous pourrions appeler un ‘scrupule chromatique’, scrupule qui semble répondre à l’invitation de l’icône, fait d’écoute et d’attention, de recherche du son interne des couleurs. Accompagnant le travail du Studio, Carmela Boccasile en partage l’idée artistique et l’itinéraire culturel, en se différenciant et détachant sa production par une vocation propre dans l’élaboration d’icônes sacrées inspirées de la tradition catholique et gréco-orthodoxe, avec une attention particulière à celles dédiées à la Vierge Marie et à Saint Nicolas. La marque picturale de l’artiste, qui est par ailleurs également excellente portraitiste, se définit comme expression de « matière pneumatique » et de « contrepoint de la tonalité ».

Lillo Dellino, peintre, graphiste, photographe, scénographe et auteur (Bari, 1943 – Paris, 2013) – (disciple et collaborateur de son Maître, Nicola La Fortezza, vainqueur de nombreux prix artistiques, directeur artistique d’expositions et de galeries d’art, collaborateur de projets scientifiques avec Silvio Ceccato, Pino Parini et Maurizio Calvesi). Epoux de Carmela Boccasile, il fut, par son intelligence et sa puissante force créatrice, son compagnon de vie  et d’art dans une recherche commune continuelle de l’Esprit. Ils ont travaillé ensemble pendant plusieurs dizaines d’années comme conseillers du Centre International d’Etudes de la Basilique Pontificale de Saint Nicolas de Bari, du Théâtre Lyrique Petruzzelli, d’autres Organismes de culture musicale et religieuse, invités par la Conférence Episcopale Italienne pour un projet pilote de nouvelles églises. Il se forma ainsi une compagnie artistique de haute qualité, rejointe aujourd’hui par leur fils, Dario. Celui-ci unit à ses qualités d’écrivain et de spécialiste en sémiotique, l’expérience visuelle et figurative qui lui fut transmise par ses parents.

Ce couple d’époux et d’artistes a contribué, par son travail nourri d’une exceptionnelle unité de vie, à revisiter la peinture et le graphisme italien contemporain, en particulier dans le domaine de la Transcendance sous le signe de la tradition chrétienne.

 Source: CIVCSVA

 

 

de la circulaire de la PAC

 Le Saint–Père voit la Vie Consacrée comme une chance pour l’Eglise, un signe de la proximité de Dieu avec son peuple. Il nous convie aussi à veiller et à éviter les pièges notamment celui de l’embourgeoisement.


Au niveau du Continent, le thème retenu est : "Consacrés d’Afrique et de Madagascar, sommes–nous encore prophétie de justice, de paix et de réconciliation en Afrique ?" Ce thème sera intériorisé, prié, réfléchi dans toutes les Unions Diocésaines de Vie Consacrée (Gabon) et les USUMA Régionales(RDC). Nous vous encourageons à rejoindre les autres consacrés et à cheminer ensemble.