Italie : Rome


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ROME

Dans notre chapelle en ce début d'année

Jubilé d'or de profession

procession d'entrée
procession d'entrée

La Célébration du jubilé

d'or de Soeur Maria Luiza Ayres avec la communauté du quartier, a été belle, priante et émouvante.

Le 2 février à la basilique St Pierre, notre soeur a fait la procession d'entrée avec une bougie, Soeurs et amis étaient là pour célébrer la Vie Consacrée.   Album photos>

 

http://www.youtube.com/watch?v=vfz7jYczFRg#t=13

Première messe

Un nouveau-prêtre ordonné le  Père Luis Sniders Canelo Campos, de l'Association Sacerdotale  Jésus Divin Ouvrier a célébré sa première messe le samedi 25 janvier. Pendant ses études, il est resté au "Coleggino", institution qui reçoit les prêtres qui viennent étudier à Rome et qui servent notre chapelle. 
Tous les participants ont rendu grâce pour ce jeune qui consacre sa vie à Dieu au service de son Royaume. Prions pour qu’il soit un pasteur tout près de son troupeau dans la fidélité au projet de Jésus.

50 ans de Mariage

Dimanche, 12 Janvier, jour du Baptême du seigneur, nous avons participé à la célébration des noces d'or du couple : Mr Gian Carlos et Mme Felicitas Pace, avec leurs enfants et la famille. Ils sont tous les jours à l'Eucharistie avec nous. Moment simple, en famille, célébré avec beaucoup de ferveur par les Pères Marlon et Adali, deux prêtres qui nous assurent la messe quotidienne. Le célébrant a invité les époux à remercier Dieu pour leur amour fidèle, témoignage  pour les jeunes qui ont peur de s'engager. Il y avait beaucoup d'émotion et d'affection.

 


"Merci ! .je prie pour que vous ayez toujours la force de continuer votre tâche merveilleuse mais lourde". Voilà ce qu'écrit la fille de madame Bianca à la communauté d'Acqui.

Bien chères Soeurs,
Jusqu’à présent je n’ai jamais écrit à "des personnes chargées par Dieu d’une mission sur la terre" et je ne sais pas comment m’y prendre, sûrement je ne suis pas les règles du protocole et je regretterais de n’être pas assez respectueuse à votre égard. Je tâcherai d’écrire avec le cœur et je suis sûre que vous comprendrez mon intention…
Je voulais vous remercier d’une façon moins conventionelle : vous dire que j’ai vu maman avancer avec sérénité sur ce parcours qui a été dessiné pour elle, parcours parfois ardu et douloureux, qu’elle a supporté avec une grande foi ; je l’ai vue s’enrichir, "alimentée" par votre soutien, par le fait que vous avez été près d’elle, vous l’avez impliquée dans votre mission auprès des autres, par les lectures, les explicatios du "Mystère de Dieu" par les Sacrements et la prière (spécialement le chapelet), par votre présence constante qui est devenue pour elle une amitié précieuse, indispensable pour la vie de ma chère maman.
Je suis pleinement sûre que si elle avait été à la maison je n’aurais pas pu la soigner autant, soit pour le corps, soit pour son âme. Je suis convaincue que le choix fait de la "Résidence Platano" a été marqué dans les desseins de Dieu sur sa vie et je remercie le Bon Dieu de m’avoir inspiré ce choix douloureux, il y a déjà quelques années.
Je prie pour que vous ayez toujours la force de continuer dans votre tâche merveilleuse  mais lourde.
Dans le peu qui me concerne je tâcherai d’être toujours cohérente avec le message que la vie de maman m’a laissé.
Je vous embrasse avec affection, Merci encore pour tout ! 

                                                      Maria Grazia Bisagno

ROME : En marge du Synode

En marge du synode, nous avons eu la joie de recevoir à notre table, le mercredi 17 octobre, Mgr Pierre-Marie Carré, ancien archevêque d’Albi, aujourd’hui Archevêque de Montpellier. Il participe au Synode sur la Nouvelle Evangélisation, en tant que Secrétaire spécial. Le souvenir de la Béatification d’Emilie n’a pas manqué d’être évoqué, ainsi que le processus en cours pour sa canonisation.

Mgr Pierre-Marie Carré est le seul Français et seul francophone du groupe de travail réparti sur les 5 continents, constitué par le pape Benoît XVI. Son rôle est d'épauler le Rapporteur, le cardinal Donald William Wuerl, archevêque de Washington, dans la synthèse des interventions, puis dans l'élaboration de propositions d'actions concrètes soumises au Synode et enfin, dans le traitement des amendements présentés. Pour lui, il voit deux enjeux majeurs : le premier est la nécessité d'un renouvellement intérieur propre à chaque baptisé, assorti d'une invitation à la formation chrétienne. Le second doit être une manière renouvelée de s'adresser à l'autre ", notamment sur les questions existentielles (mort, mal). Il souligne que s'il n'y a pas de recettes magiques, il ne s'agit pas de « disqualifier ce qu'on a fait avant ». Pour Mgr Pierre Marie Carré, la Nouvelle Evangélisation concerne tout le monde, "c'est le Christ - avec l'aide de l'Esprit Saint - qui évangélise" 

Parole d'un expert

 La première semaine du synode faite d’écoute, a manifesté un grand besoin d’attention à l’Esprit Saint. Les pères synodaux ont vraiment ouvert leurs cœurs aux centaines de partages entendus. L’eau de la piscine est agitée. On s’interroge sur ce qu’est la "Nouvelle Evangélisation". On remet en question l’expression même de "transmission de la foi". Car pour certains la foi ne peut pas se transmettre. On remet à l’honneur la nécessité de voir la paroisse comme une communauté de communautés chrétiennes de base ; ou encore une communauté de personnes qui ont rencontré personnellement Jésus Christ et qui deviennent missionnaires. On demande une pastorale attentive aux personnes, surtout aux familles pour les aider à se construire comme "église domestique" ou pour les soutenir quand elles sont monoparentales. Certaines voix insistent pour que les laïcs trouvent leur place dans l’Eglise non pas comme "collaborateurs" mais comme "coresponsables" (citant ainsi le Pape lui-même)[1]. On appelle à l’institution des catéchistes (hommes et femmes) comme ministres dans l’Eglise. Le rôle des femmes à tous les niveaux de la vie de l’Eglise revient comme un saut historique à opérer, car « sans des femmes heureuses, reconnues dans leur être propre et fières d’appartenir à l’Église, il n’y aura pas de nouvelle évangélisation » (Mgr Léonard). En somme, les interventions vont des problèmes pastoraux ou institutionnels, aux réflexions théologiques les plus sophistiquées pour atteindre parfois des sommets de médiation spirituelle sur l’Eglise dans le monde de ce temps. Et pour cause : nous vivons dans la mémoire du concile Vatican II (1962-2012) dont les 50 ans furent commémorés le jeudi 11 octobre. C’était touchant de voir le Pape Benoît XVI, l’archevêque de Canterbury (Primat des Anglicans) Rowan Williams, et le Patriarche Bartolomé I des églises orthodoxes, d’abord à l’Eucharistie et ensuite au repas offert par le Saint-Père. Manger ensemble signifie le compagnonnage, c’est-à-dire un grand pas vers la communion fraternelle, vers la volonté du Seigneur : ut unum sint (cf. Jn 17).

[1]« La coresponsabilité exige un changement de mentalité touchant, en particulier, au rôle des laïcs dans l’Église, qui doivent être considérés non comme des "collaborateurs" du clergé, mais comme des personnes réellement "coresponsables"de l’existence et de l’action de l’Église. Il est par conséquent important que se renforce un laïcat mûr et engagé, capable d’apporter sa contribution spécifique à la mission ecclésiale, dans le respect des ministères et des tâches que chacun a dans la vie de l’Église et toujours en communion cordiale avec les évêques » . (Message du Pape Benoît XVI du 10 août 2012, au Forum International d’Action Catholique [FIAC]).