A Corail, une région montagneuse, peuplée de plus de 200 mille habitants,  nous avons rassemblé 27  leadeurs pour les former durant trois jours. 24 sont restés fidèles jusqu’à la fin. Ils avaient déjà un désir de Paix, mais maintenant, ils ont des outils pour devenir des artisans de paix, en posant des actes concrets d’amour et de paix, avec un objectif et des moyens pour s’ouvrir à l’autre.

Une nouvelle année scolaire commence en Haïti, et les étudiants regagnent les routes de l’école dans l’incertitude. Le réseau IFHIM –Haïti, n’est pas en dehors de cette situation, la seule différence c’est que nous vivons dans l’espérance. Dans le contexte actuel, le pays est difficile, il y a des actes de violence un peu partout.   Pour répondre à ce besoin de paix,  comme réseau, nous avons choisi en ce début d’année,  une zone où la violence bat son plein quotidiennement. Des Religieuses Brésiliennes, vivant en communauté inter-congrégation, qui travaillent dans ce lieu nous accueillent pour aider ces habitants à devenir des ‘’Secouristes pour la  paix’’. cf http://www.ifhim.ca

 Un fait vécu lors de la session : Une femme, a choisi de ne pas répondre à son mari qui l’a insulté jusqu’à 10 heures du soir.  Grâce à la Formation, nous dit-elle,  ‘’je me suis levée pour ‘’casser la barre de fer’’ et pouvoir dormir sans riposter à la violence. Le lendemain matin, le mari lui dit. Je crois que la formation est bonne, tu as changé ! Et, comme je suis devenue plus calme, je n’ai pas caller mon enfant. J’ai vécu une journée de paix dans ma maison. ’’

Nous sommes fières de travailler en équipe, avec l’objectif d’aider notre peuple à devenir de vrais  "Secouristes pour la Paix" ! Ils sont reconnaissants pour ce gros travail que nous, les Religieuses, nous faisons pour eux. "Vous nous avez traité comme des personnes et pas comme des objets, Merci !"

Propos recueillis par Izabete Dal_Farra, en collaboration avec les membres du Réseau

 Quand je crie, réponds-moi, Dieu, ma justice ! Toi qui me libères dans la détresse, pitié pour moi, écoute ma prière - Beaucoup demandent : «Qui nous fera voir le bonheur ?» Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton Visage (Ps 4, 1.6).

Avec le psalmiste nous voulons encore une fois nous abandonner dans les bras de notre Dieu qui ne cesse de nous combler de sa présence vivifiante et de faire briller son visage sur nous.

Nous bénissons le nom de Dieu pour sa présence au milieu de nous partout où nous sommes comme mercredi lors de la marche de solidarité et de compassion.

La CHR vous remercie pour votre présence priante et significative et spécialement pour avoir fait de cet événement un geste d’Église, d’unité, de solidarité et de grande communion. Merci!

Oui, nous avons écrit dans la douleur une nouvelle page dans notre histoire en écrivant SILENCE-VIE avec nos larmes, nos cris mais aussi avec notre joie de continuer à être signes de la présence de Dieu là où il nous envoie.

Nous remercions tous ceux et toutes celles qui n’ont pas pu faire le déplacement pour être avec nous physiquement mais qui étaient en communion d’esprit avec nous et qui priaient pour nous. Merci, ces intentions de prière ont été fortement efficaces.

Nous voulons aussi remercier les responsables des institutions catholiques, les parents, les professeurs, les fidèles catholiques pour leur présence à nos côtés en ce 15 avril 2015. La marche silencieuse questionne de milliers de gens. Quel Silence ?

Biwo CHR la koube l byen ba devan kouray nou chak nan sitiyasyon sa a antan l ap di nou debou paske ak Jezi se nou ki pote laviktwa.

Se pou manman Pèpetyèl pote nou sekou antan l ap mande Pitit li a, Gran frè nou an, voye Lespri Sen an sou nou pou nou pa pè anonse reny lan tout kote nou ye.

Je vous laisse avec ces mots de son Éminence Cardinal Langlois Chibly à l’endroit de la CHR lors de la rencontre du Bureau de la CHR avec l’Assemblée des Évêques le 16 avril : « Tenons fermes, il ne faut pas baisser les bras ».