Profession religieuse au Sénégal


[Retour]

Première profession :

« Voici le jour que fit le Seigneur, jour d’allégresse et jour de joie »

Le Samedi 1er Septembre 2012 fut pour notre congrégation un jour de joie car elle a accueilli cinq (05) nouvelles sœurs : Laure Cinthia (Gabon), Virginie (Sénégal), Chantal Victoire (Bénin), Niclette (RDC) et Agnès Daba (Sénégal).

Ce jour a été précédé d’un mois de préparation spirituelle et matérielle. Les cinq novices admises à la profession ont été accueillies dans la communauté de Fatick pendant 20 jours de recueillement durant lesquels quelques Sœurs de la congrégation les ont entretenues sur le thème : « Nous mettre à l’école de Jésus Sauveur pour une consécration féconde et épanouissante ».

Ces 20 jours ont été suivis de 03 jours de retraite au monastère des Bénédictines de Keur Guilaye. Pendant qu’elles se préparaient spirituellement, les novices de 1ère année, les Sœurs de la Province et les fidèles de la paroisse avec leur clergé les accompagnaient de leurs prières et s’occupaient de la préparation matérielle. Depuis l’annonce de la date, les prêtres n’ont cessé de sensibiliser les fidèles à participer à la réussite de la cérémonie. C’était une grande joie pour la paroisse de les accompagner surtout pour les catéchistes, leurs proches collaborateurs qui, ont tant désiré que la profession se fasse sur leur paroisse.

Dès le Vendredi 31 août, quelques Sœurs de la province nous ont rejointes pour la décoration de l’église et pour la préparation du cocktail. C’étaient des mouvements d’allées et venues entre la paroisse, le marché et le noviciat.

Nous voici au jour « J » après un mois de préparation. La cérémonie a eu lieu à la paroisse Notre Dame de la Paix de Diamaguène, paroisse du noviciat. Elle a commencé à 10 heures avec les beaux chants animés par la chorale Saint Kisito de la paroisse. Les novices avancent ; chacune accompagnée de ses parents, s’incline devant l’autel et dépose une bougie allumée à côté de l’icône d’Emilie.

 

Dans son homélie le Père Curé , Ghislain TOUSSE, qui a présidé la cérémonie a invité tous les consacrés à revoir leur vie de consacrés à l’exemple des disciples de Jean Baptiste qui se sont engagés à la suite de Jésus (cf Jean 1, 35-39). Puis en se tournant vers les furtures professes, il les a invitées à la prière qui leur permet de rencontrer Jésus qu’elles veulent servir afin de mieux connaitre sa volonté et de Le prendre comme leur unique et seul modèle. L’homélie a été suivie de la formulation des vœux. Isabelle DIENE, Supérieure Provinciale, leur a remis la Croix et les Constitutions, et les a accueillies dans la Congrégation. Avec des applaudissements et des cris de joie l’assemblée les félicite.

 

Avant la bénédiction finale le Président du Conseil Paroissial, au nom des paroissiens, a remercié les nouvelles Professes qui ont œuvré sur la paroisse pendant 2 ans en tant que catéchistes et en signe de reconnaissance leur a offert des cadeaux. Les nouvelles religieuses à leur tour n’ont oublié personne dans leur mot de remerciement.

A la fin de la messe, nous avons partagé un cocktail avec les fidèles de la paroisse et les invités. La fête a continué au noviciat avec les Sœurs de la provinces et les novices par des danses de différents pays des élues du jour et avec un repas de fête qui a été partagé.

Ce jour-là, nous avons senti toute la Congrégation bien unie à nous par la prière, Nuria BAYO, Supérieure Générale et de nombreuses Sœurs des autres provinces les ont appelées ou ont envoyé des messages de félicitation. Nous avons senti l’esprit de famille s’exprimer ainsi.

Ce fut une belle fête ! Et un grand jour pour la province, pour la congrégation , pour le noviciat mais spécialement pour Laure Cinthia, Niclette, Virginie, Chantal Victoire et Agnès Daba.

Nous prions Marie Immaculée et notre Bonne Mère Emilie de les soutenir dans leur engagement afin qu’à leur exemple elles puissent aimer Dieu et Le servir à travers les pauvres. Nous leur souhaitons une Bonne Route à la suite de Jésus Sauveur.

Entrée au Noviciat

M.Odette, prisca, Pélagie
M.Odette, prisca, Pélagie

Le jeudi 30 Août 2012, nous avons eu la joie d’accompagner nos sœurs Pélagie (RDC), Marie Odette (Sénégal) et Prisca (Bénin) qui faisaient un pas de plus dans notre famille religieuse par l’entrée au noviciat.

La messe a été présidée par le Père Jean De Dieu (Piariste) et a été chantée par les novices de 2ème année. Après l’homélie au cours de laquelle le Père a invité les postulantes à l’abandon et à la confiance en Jésus qui est l’auteur de leur appel, Isabelle DIENE, Supérieure Provinciale leur a présenté les symboles sur lesquels elles sont invitées à se baser pour mieux vivre leur formation : l’Eucharistie représentée par un ciboire, la Prière représentée par une bougie allumée, la Parole de Dieu et un bouquet de fleur qui représentait la diversité de la vie communautaire. Ces symboles ont été apportés par les novices qui se préparaient à la profession. A leur tour chacune des postulantes a présenté un symbole significatif pour son cheminement personnel au noviciat. Après cela Isabelle a remis à chacune une parole de Notre Bonne Mère qui accompagnera aussi son cheminement.

Après la messe, avec les invités, nous avons partagé un repas copieux. Nous confions nos rois jeunes à la Vierge Marie et à Notre Bonne Mère Emilie afin qu’elles les accompagnent dans leur formation. Nous leur souhaitons aussi une très bonne formation.

Vacances à Kaolack

Après une année de formation bien remplie, nous les novices de 2ème année : Célestine, Valentine, Sidonie, Lucie Daba et Ghislaine avons pris un temps de repos à Kaolack du 5 au 14 Septembre 2012.

Nous avons quitté le noviciat à 6 heures du matin et avons fait une petite halte dans la communauté de Mbour où nous avons pris le petit déjeuner. De là, nous sommes parties visiter le beau village de Fadiouth, village de Marie Elisabeth SARR, notre Maîtresse et de plusieurs Sœurs de la province. Sur la route, nous avons fait un arrêt pour visiter le petit séminaire Saint Joseph de Ngazobil. Nous y avons découvert des portraits de certains missionnaires Spiritains qui ont marqué l’histoire de notre congrégation en Afrique dont Monseigneur Truffet et Monseigneur Kobès. Ils ont marqué aussi l’histoire de ce lieu de formation des futurs prêtres diocésains.

Au retour nous avons partagé le repas de midi avec nos Sœurs de Mbour, puis nous avons repris la route de Kaolack en passant par Ndiaganiao pour connaître et visiter la communauté. C’est seulement vers 19 heures du soir que nous arrivons à destination.

Pendant notre séjour à Kaolack, nous avons fait beaucoup de découvertes sur le diocèse à travers diverses sorties avec Sr Madeleine Odile DIOH, Responsable de la communauté. Nous avons visité quelques paroisses, la procure où nous avons été invitées par le Frère Paul, missionnaire du Sacré Cœur, l’archevêché et quelques villages : Nioro du Rip où nous avons une communauté, Ndiaffate, village de Srs Léonie TURPIN et Hélène NdOUR et Kahone où nous avons œuvré longtemps et où se trouvent maintenant les Sœurs de Mère Thèrèsa qui s’occupent des malades. Ces différentes sorties ont été aussi pour nous sources d’encouragement et de connaissance à travers les personnes rencontrées qui nous disaient de persévérer afin de découvrir la beauté de la vie religieuse malgré les épines.

Tous les soirs après le souper, soit les Sœurs nous racontaient l’histoire de leur vocation ou les expériences qu’elles ont faites dans la congrégation, soit on regardait un film ou encore on se racontait des histoires drôles.

Nous étions très heureuses de passer ces temps de vacances dans la communauté de Kaolack car, non seulement, nous nous sommes bien reposées mais aussi ces temps ont nourri notre vocation. Nous disons merci à la communauté pour sa disponibilité, sa générosité et son sens du sacrifice.

Rencontre de spiritualité au Sénégal

Dakar

Rencontre des Soeurs de la Province du Sénégal

 

Du 16 au 31décembre 2012 s’est déroulé un premier « Atelier/Spiritualité » auquel ont participé 26 sœurs. Toutes les Communautés, tous les Secteurs apostoliques, tous les âges étaient représentés.

Ce fut une expérience très riche où chacune s’est vraiment impliquée avec beaucoup d’enthousiasme.

 

Nous avons redécouvert une Emilie, femme de désirs, femme disciple samaritain, femme centrée sur Dieu Seul et les pauvres, femme animée par une mystique forte, femme missionnaire se sentant appelée à aller toujours plus loin. A son école nous avons pu relire notre vie, reprendre souffle, retrouver un nouveau dynamisme.

Des plus jeunes (moins de 30 ans) aux plus anciennes (plus de 80 ans) nous avons senti un même enthousiasme autour d’Emilie, un même désir, une même soif de vie authentique à la suite du Christ, au service de nos frères les plus pauvres.

Avec beaucoup d’intérêt nous avons relu quelques extraits de la vie de quelques Sœurs devancières (Dominique GUYOL, première Sœur Sénégalaise, Véronique Barrège, missionnaire au Sénégal, Maria Amparo et Marie Annick COUPET, missionnaires au Gabon). De ces sœurs nous retenons un grand zèle missionnaire, l’amour de prédilection pour les pauvres, les petits et les marginalisés et une grande ferveur.

Avec beaucoup de créativité chaque groupe a animé des célébrations vivantes et très parlantes, telles la scène du potier, l’ascension spirituelle d’Emilie en quête de Dieu Seul. La célébration de clôture nous a permis de revivre en résumé tout le contenu de l’atelier.

Voir les photos...

Echos de la rencontre

Echos N°1 de l’Atelier du Bicentenaire Sénégal 2012

 

Courageusement, après un trimestre de mission bien chargé, 26 participantes se retrouvent à l’Institution Notre Dame. Toute la route bleue est représentée, depuis Nioro du Rip jusqu’à Dakar.

Avec nos animatrices, Marie Agnès CHARBONNEL, Jeanne Elisabeth NDONG et Georgette NDOUR, nous suivons les thèmes abordés à Rome en leur donnant leur teinte propre à nos personnes et à nos réalités.

Avec dynamisme et créativité elles nous transmettent ce qu’elles ont découvert en participant à l’atelier de Rome.

Nous entrons dans les désirs d’Emilie, désirs de Dieu, nos propres désirs.

Nous nous faisons disciples samaritains avec Jésus, avec Emilie, recherchant les blessés de nos chemins, trouvant nos huiles, nos bandages, notre vie, l’auberge qui les accueillera.

Nos journées sont denses, elles requièrent une attention soutenue. Il faut condenser en une semaine le programme prévu pour deux.

Au terme de ces trois premiers jours, quelques impressions glanées auprès des participantes dont la plus âgée approche de ses 90 ans, et la plus jeune de ses 25 ans, reflètent les sentiments dans lesquels nous sommes entrées et avançons dans cet atelier.

« Je remercie le Seigneur pour ce temps que je vis avec Emilie. En elle, je découvre une femme à la fois humaine et spirituelle. D’où la paix et le réconfort qui m’habitent et me stimulent dans ma relation avec Jésus Sauveur ».

« Un sentiment de satisfaction et en même temps d’interpellation à une conversion véritable et profonde pour une vie religieuse prophétique ».

« Sentiment de reconnaissance :

  • §  envers Dieu qui a choisi Emilie et l’a comblée de son Esprit,
  • §  envers l’Equipe Générale qui nous invite à entrer dans le écrits d’Emilie pour en vivre ».

« Action de grâce à Dieu pour les habiletés données à Emilie »

« Reconnaissance à Emilie pour l’héritage spirituel, humain et moral qu’elle nous a légué ».

« Une profonde reconnaissance pour approfondir la spiritualité d’Emilie, d’après l’enseignement reçu dans les échanges. C’est très enrichissant ».

« Désir d’un renouvellement spirituel dans ma vie d’aujourd’hui (une Sœur de 90 ans !) »

 

Merci de mettre les habiletés que Dieu nous a données au service de la Congrégation nous aidant à mieux connaître Emilie, copie de Dieu, pour que nous devenions nous-mêmes pour celles qui nous suivront, copie de l’original Dieu, et copie qu’Emilie a voulu être pour nous.

 

ECHO N°2

 

L’envoyé spécial à l’Atelier du Bicentenaire revient vers vous alors que ce dernier tire à sa fin ou plutôt vers les objectifs qui nous permettront de repartir.

 

« En arrivant ici… », à cette étape de l’Atelier, nous nous plongeons dans « Sagesse et Mystique d’Emilie », son chemin de croissance humaine et spirituelle, le fil rouge qu’elle nous a laissé et qui doit accompagner notre processus personnel. Chaque groupe rivalise de créativité pour décrire celui d’Emilie. Nous nous retrouvons toutes dans le symbolisme des pas donnés, des étapes, des marches de l’escabeau qu’une Emilie, en costume d’époque, gravit d’abord avec hésitation pour, grâce à l’aide de ses Sœurs qui le maintiennent fermement, escalader jusqu’à la dernier marche… jusqu’à Dieu Seul…

 

Ce trésor merveilleux dois-je le perdre ou le partager ?

 

Comme Emilie au retour de Saint Pierre, l’après-midi est consacré à écrire un peu en détail ce que le Seigneur dit à chacune : paroles significatives, symboles, images, gestes, interpellations, interrogations qui ont jalonné et jalonnent encore son chemin spirituel. Un partage en dyade nous est proposé. Voici quelques réactions recueillies en plénière après cet exercice :

 

« Au début, difficulté pour partager en profondeur, mais résultat très positif à la fin de la rencontre »

« Expérience à poursuivre et à renouveler »

«  On gagne à s’ouvrir à l‘autre »

« Confiance, se faire confiance, écouter, être écoutée, se sentir aimée… »

« Renforce les liens, fait tomber les préjugés »

« Je découvre que je ne suis pas seule à connaître des faiblesses, des fragilités ; cela rassure et redonne courage »

 

Nous avons vécu cette journée aux pieds d’Emilie pour recevoir de ses lèvres les clés de son expérience mystico-spirituelle. Nous avons pris conscience que ce trésor fait partie de l’héritage qu’elle nous a laissé.

 

Trois questions nous ont été posées au cours de la prière finale :

 

  • Aujourd’hui, Emilie reconnaît-elle en nous l’héritage qu’elle nous a laissé ?
  • §  Les jeunes et adultes qui nous côtoient, peuvent-ils s’enthousiasmer pour l’héritage d’Emilie jusqu’à vouloir le partager avec nous ?
  • §  Quel aspect de cet héritage vais-je emporter de cet atelier pour le transmettre dans mon milieu de mission ?

 

Bien armées, nous nous lançons dans l’horizon missionnaire avec, dans notre besace, la vision d’Emilie, ses intérêts, ses préoccupations, ses interpellations et ses recommandations pour notre Sénégal d’aujourd’hui. Perles précieuses à ne pas perdre, à ne pas enfouir, mais à porter sur nous pour qu’elles brillent de tout leur éclat.

 

Voici encore quelques impressions recueillies au soir de cette journée, auprès d’autres participantes :

 

« A la fin de cet Atelier, je me sens heureuse et j’éprouve beaucoup de joie et d’admiration devant ce bel et riche héritage que nous a laissé Notre Bonne Mère. Je repars réconfortée, forgée et encouragée dans le service des pauvres et dans une vie toute donnée à Dieu dans l’action et la contemplation »

« Merci à nos Sœurs de l’Equipe Générale et aux animatrices de cet Atelier. Que le Seigneur vous fortifie pour un mission féconde »

« A la fin de cet Atelier j’éprouve un sentiment de satisfaction et de fierté,

  • § 
  • §  Fierté de consacrer mes forces à être la photocopie de l’original qu’et Jésus à partir de la photocopie qu’est Emilie de cet original (Cf « Emilie une assoiffée de l’Evangile »

« Je repars dans mission pétrie du zèle qui habitait Emilie et les première missionnaires, en vue de perpétuer cette belle et immense vision d’Emilie : la gloire de Dieu et le salut des âmes »

« J’éprouve une grande paix intérieure, une joie profonde ; cela m’a fait du bien de me retremper dans la vie de Notre Bonne Mère, ses écrits, et de découvrir d’autres aspects, de la connaître sous un autre angle… Je ne regrette pas d’avoir participé à l’Atelier : sentiments de reconnaissance et de gratitude… »

« Je repars vers ma mission, redynamisée, réconfortée, avec regard neuf, des sentiments et des dispositions renouvelées »

« J’accueille cet Atelier comme un beau cadeau de Noël, un temps de grâce, temps mémorable où l’opportunité m’est donnée pour me laisser habiter et travailler par la mystique d’Emilie et en vivre »

« Je repars de cet Atelier, revigorée, fortifiée. J’ai l’impression de recevoir un rayon de soleil qui m’éclaire et me réchauffe dans ma vie de consacrée et de missionnaire » 

 

Deux des prières d’action de grâce exprimées lors de la Célébration finale reflètent bien comment nos Sœurs se sont approprié l’Atelier dans deux de ses aspects :

 

« Les lunettes servent à corriger la vision, elles aident à voir plus clair, de loin comme de près... L’atelier que nous venons de vivre a été des lunettes pour nous... Merci Seigneur d’avoir nettoyé nos yeux ou nos lunettes : nous avons relu notre « histoire de corps » ; les « lunettes de nos oreilles », nous ont fait écouter Emilie et, nos devancières, et à travers elles, Dieu lui-même ; les lunettes de nos cœurs » nous ont aidé à prendre nos résolutions, à connaître nos désirs. Merci pour les grâces reçues… Merci pour Emilie,… Merci pour la Congrégation… Merci pour la mission de l’Eglise et notre mission…

« Sois béni Seigneur, auprès de toi nous avons trouvé l’abondance tout au long de cet Atelier. L’huile de ta Primauté dans la vie d’Emilie a parfumé nos vies de la bonne odeur de ton Saint Nom « Dieu Seul » « Dieu Seul ». L’huile de ta miséricorde a adouci et soigné nos blessures »

 

Notre arbre bien planté entre la terre et le ciel a été porté, puis planté dans le jardin par la plus ancienne des participantes, et la plus jeune. Puisse-t-il après avoir enfoncé profondément ses racines dans une terre riche, prendre son élan, grandir, grandir et donner du fruit, un fruit qui, à son tour donnera la graine, et le cycle continuera jusqu’à la fin des temps. Qu’il en soit pour notre Congrégation !

 

Soyez sans crainte, mes Sœurs, vous n’avez pas travaillé en vain. L’ouvrage inachevé d’Emilie est entre de bonnes mains. Aidez-nous simplement à le continuer sans toutefois l’achever, pour permettre à elles et ceux qui, après nous, s‘enthousiasmeront pour le charisme et la spiritualité d’Emilie, de participer à monter de nouveaux rangs encore et toujours jusque, nous l‘espérons, dans l‘éternité.

 

La journaliste de service,

Jeanne de Chantal MANDON