Mission de nos Soeurs au Burkina Faso

Présentation socio économique et culturelle du Burkina Faso

 

 

 

Le Burkina Faso, littéralement «Pays des hommes intègres », est un pays d'Afrique de l'Ouest sans accès à la mer, entouré du Mali au nord, du Niger à l’est, du Bénin au sud-est, du Togo et du Ghana au sud et de la Côte d'Ivoire au sud-ouest.

 

 

 

 

 

Terre aride s’il en est, le Sahel occupe une large superficie du Burkina Faso. Une terre de latérite très peu fertile, un régime de pluies saisonnières brèves, suivies par dix mois de sécheresse durant lesquels on regarde le niveau des mares temporaires baisser à vue d’œil. Il est le premier producteur africain de coton malgré l’aridité des sols.  L’agriculture représente 32 % du produit intérieur brut et occupe 80 % de la population active.
Depuis son indépendance en août 1960, le Burkina Faso a connu plusieurs régimes politiques : État de droit et État d’exception. À partir de 1991, le pays a officiellement opté pour un système politique démocratique en adoptant une constitution par voie référendaire et en organisant des élections présidentielles et législatives. La langue officielle est le français. De nombreuses langues nationales sont parlées dont les plus courantes sont le mooré, le dioula, gulmancéma et le foulfoulde. 60,5 %  de la population sont musulmans, 23,2 % chrétiens, 15,3 % animistes. Les autres appartiennent à d'autres religions.

Premiers élèves de 6ème de la nouvelle école Notre Dame
Premiers élèves de 6ème de la nouvelle école Notre Dame

 

Les enfants constituent l’une des couches les plus vulnérables de la société. Ils constituent avec les jeunes l’espoir de la  nation. Le Burkina Faso a fait de l’amélioration des conditions de vie des enfants, l’une de ses priorités dans ses grandes orientations de développement. L'analphabétisme y est majoritaire. Il est plus fréquent parmi les femmes.

Témoin des premiers pas dans la mission de nos sœurs à Pouytenga

Marie Rose, découvrant le magnifique cadeau de l’Equipe Générale
Marie Rose, découvrant le magnifique cadeau de l’Equipe Générale

 

 

   

 

« Marie Immaculée très ardente apôtre et garante du salut des âmes, c'est à toi que nous avons recours dans le besoin qui nous presse de faire connaître ton Fils. » (O-50)

 

         Marie Rose, Marie Thérèse et Sophie forment la communauté de Pouytenga. Très accueillante, chacune essaye de s’intégrer dans la mission. Elles font l’expérience qu’il est possible de dépasser certains obstacles en s’initiant à la langue et à la culture du milieu. Cela nécessite pour elles ouverture et respect de l’autre différent. J’ai senti l’esprit de famille que nous recommande tant Emilie. Leur style de vie  rejoint la simplicité du milieu. C’est un bon témoignage tant pour la population que pour l’Eglise. Tout est nouveau mais chacune apporte son expérience surtout dans le domaine de l’éducation et l’accompagnement des jeunes. Les structures de santé sont encore précaires.  Chacune d’elle évolue dans un secteur bien défini.

Marie Rose Dione, coordinatrice de la communauté est chargée de la Direction du nouveau collège Notre Dame. Elle donne des cours de français et d’Histoire/Géographie. Elle fait de la catéchèse à la paroisse et accompagne les jécistes.

JAC (Jeunesse Agricole Catholique).
JAC (Jeunesse Agricole Catholique).

        Sophie GUEYE, tient une classe de CM1 à l’école primaire non loin de la communauté. Elle fait aussi de la catéchèse à la paroisse et accompagne le groupe francophone et la JAC (Jeunesse Agricole Catholique).

        

  Marie Thérèse DIOUF, infirmière assure une permanence au CREN (Centre de Récupération et d’Education Nutritionnelle). C’est un Centre qui reçoit les mamans et leurs enfants pour le suivi nutritionnel. Les salles ont besoin d’être réaménagées pour une meilleure prise en charge des enfants. Faute de médicaments de première nécessité, il est difficile de soigner les enfants qui arrivent souvent malades.

     

 

Le Bon Samaritain est le nom du Centre comme l’indique le tableau qui se trouve sur la face du bâtiment. Face à la précarité des lieux, on ne peut pas ne pas s'émouvoir de compassion comme l'homme de Samarie.

      

 

Il nous apprend ce qu'est l'amour en actes. Par des gestes pauvres et simples, il s'occupe du blessé en utilisant l'huile, le vin, les bandages, sa monture et l'auberge. Comment faire pour que ce centre soit auberges au service de la vie, espace dans lequel les femmes, les enfants et les malades se sentent accueillis et écoutés ? Le Samaritain est l’icône figurant le chemin par lequel nos sœurs de Pouytenga, rencontrent Dieu au quotidien.

Marie Thérèse accueille maman et bébé
Marie Thérèse accueille maman et bébé

 

 

 

Les gestes du Samaritain qui verse et donne ce qui lui appartenait (huile, vin, argent...) témoignent que c'est au moyen d'une perte et d'un don que l'on gagne la vie.