Recyclage international  - aout 2017

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Notre Histoire... pleine de sens

 

Avec l'aide de Maria Filomena Mecabo, nous revisitons l'histoire de notre Congrégation a partir des Mères Générales.

 Nous avons une belle histoire à raconter, construite par des femmes de foi dont la vie était centrée sur Dieu Seul, fortes contre les vents opposés des révolutions, courageuses face aux difficultés et aux guerres, capables de trouver des moyens de continuer à servir les pauvres dont elles ont toujours été prochaines. Des femmes ouvertes au souffle de l'Esprit quand il s'agissait de chercher une vie digne dans d'autres frontières.

 

Notre nuit festive cette fois a été animée par la province de São Paulo qui nous a mises dans un climat de danse culturelle : "quadrilha junina".

 Avec Maria Luiza Ayres, nous avons vu l'histoire du processus de béatification et de canonisation de Notre Bonne Mère, ainsi que les grâces qui continuent d'être reçues par son intercession.

 

"Passer de la beauté sensible à la beauté eternelle! "

 

Chères soeurs,

 

C’est avec grande joie que nous voulons vous partager le thème que nous avons approfondi durant ces trois jours, ici, à Rome.

 Soeur Justi Muñoz est venue de Madrid pour nous aider à l’approfondir et nous lui en sommes très reconnaissantes.

“La vie religieuse, un mode significatif de vivre aujourd’hui, découvrant la beauté dans tous les aspects de notre consécration”.

 Il y peu d’expériences transformatrices, aussi efficaces et intenses que la beauté.

 “Appartenir au Seigneur signifie être saisie par son grand amour et transformée par la splandeur de sa beauté : lui remettre totalement notre petitesse en sacrifice d’agréable odeur pour qu’elle se convertisse en témoignage de la grandeur de sa présence en notre époque qui a tant besoin d’être imprégnée par la richesse de sa grâce”.

 Ce fut un temps de grâce, temps propice pour continuer à nous renouveler et à RAVIVER le merveilleux don de la vocation-mission, que Dieu a mis en chacune de nous.

Intégration: Vie Religieuse-maturité humaine-affective

 

Du 26 au 29 août, nous avons eu 4 jours de formation avec la sœur Marie Paul Ross, religieuse, médecin en sexologie clinique. Cette session nous aide à comprendre notre sexualité de manière globale: composantes cognitives - spirituelles, affectives et physiques. Accueillir et nommer les expériences de notre histoire personnelle nous aide à libérer ce qui nous paralysent. Marie Paul a créé la méthode de l'intervention globale de la sexualité et de la santé, qui consiste à donner des outils très simples pour un auto-traitement qui aide à vivre pleinement notre sexualité selon le vœu de chasteté qui nécessite une maturité affective fondée sur l'amour inconditionnel de Dieu et qui nous pousse à un amour universel et se manifeste avec une disponibilité pour aller là où la voix des pauvres nous appelle.

 


Lettre n° 1 - Première semaine à Castres

Castres, le 6 août de 2017

 

 

Chères Sœurs, Frères, Laïques et Laïcs,

 

 C’est avec joie que nous partageons avec vous une partie de la richesse du vécue de cette première semaine par le groupe des recyclantes. « En arrivant ici… », le cœur plein d’émotion en marchant sur cette terre sacrée pour nous. Nous avons été invitées à raviver le don de Dieu qui est en chacune. Les sœurs des quatre continents - l'Asie, l'Amérique, l'Afrique et l'Europe, représentant leurs provinces, apportent la richesse de la diversité et sont fraternellement accueillies par les sœurs de l'équipe générale d'animation Nuria, Rosangela M. et Marie Béatrice.

 

 Nous avons été heureuses de l’accueil chaleureux et délicat de nos chères sœurs de la Maison Mère. Elles nous ont ouvert les portes et le cœur pour que nous puissions profiter de ce temps de grâce que nous offre la Congrégation. Dans son mot d'ouverture, Nuria a souligné que ce temps «...sera pour nous le moment de recréer notre identité et appartenance, de nous enthousiasmer de nouveau et continuer le chemin de disciple avec plus de passion et de joie».

 

 Dans cet esprit nous allons en pèlerinage à Castres, sur les lieux où a vécu et passé notre chère Emilie. Nous marchons ensemble, contemplant le paysage. Nous retournons aussi au passé à travers les récits écrits et les histoires racontées par notre sœur Marie José Acosta qui est aussi notre traductrice de même que Irene Tessarollo. Nous connaissons l’historique rue Tolosane numéro 5, la première maison habitée par Emilie et ses compagnes. Guidées par cette mémoire, nous continuons à l'église de La Platé, où avec beaucoup d’émotion nous avons renouvelé nos vœux, comme Emilie en 1836.

 

 Renouvelées par l'amour de Dieu et désireuses de servir les pauvres, Emilie et les premières sœurs préparent et servent la soupe aux prisonniers... En quittant la Platé, nous sommes allées au bâtiment où se trouvait l'ancienne prison, comme elles le faisaient. Parcourant les rues nous avons croisé Natalie mariée avec un des descendants d'Emilie - qui nous a reconnu et nous a salué. Nous avons terminé notre tournée en contemplant les traits historiques de l'église Saint-Jacques et en nous plongeant dans la spiritualité qui faisait bouger Emilie.

 

 La deuxième journée a commencé par une dynamique de connaissance mutuelle et d'intégration. Nous avons été invités à entrer en contact avec nous-mêmes et avec les autres, nous laissant interpeller par la voix de Dieu qui est en chacune... « Laissez féconder ce sentiment prédominant dans votre âme, lais­sez-le s'accroître à un tel point d'intensité, jusqu'à vous sentir embrasée d'un certain désir...” NP, 311.

 

En intensifiant le sentiment d'appartenance, nous étions face à tout ce que nous vivrons en ce temps. Nous avons également été encouragées à nous organiser en communautés de cinq membres pour faire l'expérience de l'écoute, du partage, de la communion et de l’interculturalité.

 

Dans l'après-midi, Sœur Colette Marie est venue nous enrichir de son récit sur l'histoire de la chapelle et ses modifications au fil du temps. De là, nous continuons vers l'entrée principale pour la cérémonie d'ouverture. Là, nous avons touché les clés d'origine de la maison mère et nous avons été invitées à aller en pèlerinage: « Voici que je me tiens à la porte et je frappe: si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, je vais entrer dans sa maison, et je vais dîner avec lui, et lui avec moi » (Ap 3, 20).

 

Alors que nous nous approchons de cette histoire sacrée de notre Congrégation, avec des oreilles attentives de disciples et avec un cœur ouvert, nous répondons à l'appel généreux et engagé: me voici Seigneur. Chaque sœur a été appelée par son nom et a reçu une bougie qu’elle a déposée aux pieds des reliques d'Emilie.

 

Du cœur de la maison mère, nous sommes allés à la salle en chantant jusqu’à la chambre des souvenirs où nous avons revécu l'histoire des derniers moments de notre bien-aimée Emilie. Désireuses d'être fidèles à vivre son charisme, nous avons touché la croix qui est sur le lit et lui avons demandé  son esprit.

 

Sensibilisées par ces récits, nous nous mettons en harmonie avec les sentiments de chacune de celles qui étaient présentes a son départ et nous avançons en silence jusqu’à la tombe. Dans la prière, par province, nous présentons à Emilie notre gratitude, nos défis et nos espoirs, notre désir d'être fidèles au charisme concrètement là où la vie est la plus menacée.

 

 Prises par le sentiment de joie d'être ici dans cette terre sacrée pour nous, nous commençons notre troisième journée en marchant jusqu’au puits où nous nous souvenons de l'expérience d'abandon et de confiance d’Emilie et de ses premières compagnes. De la peur de ne pas trouver de l'eau au flux abondant, des incertitudes humaines à la confiance en la Très Sainte Vierge, du premier travail sur ce terrain à l'entrée d'une postulante le même jour, et la réception de la maquette du couvent ... Etre et boire à la source de notre spiritualité pour étancher notre soif et donner à boire à d’autres.

 

Cette journée a été marquée par la réflexion sur notre spiritualité: une façon d'être et d'être dans le monde, un temps de rencontre profonde avec nous-mêmes, avec Dieu et avec nos sœurs. C’est une rencontre avec l’axe de notre spiritualité et un approfondissement du quatrième Vœu qui nous convoque et nous identifie. C’est un axe transversal de notre « chemin commun de disciples dans la singularité et l'appartenance », qui inclue, intègre et renforce le sens bleu des trois autres vœux que nous professons.

 

Cette mystique nous fait regarder la réalité et embrasser toute personne sur son chemin, en communion avec le cosmos, répondant « aux desseins d'amour de Dieu pour les peuples. » Nous avons été invitées à contempler en nous et dans la nature des caractéristiques de cette eau qui a désaltéré la samaritaine, Emilie, et aujourd'hui chacune de nous. Nous avons fait le tour du jardin et partagé à trois notre prière. Dans les petites communautés, nous parlons de notre expérience du quatrième vœu qui nous guide vers la rencontre avec nous-même et avec l'autre pour vivre une relation salvifique.

 

Le soir, nous avons une fête avec nos sœurs de la PAC. Nous avons été ravies et enrichies par la présentation de leur mission et le partage de quelques aspects de leur culture. Elles nous ont ouvert à la diversité nous donnant des exemples concrets de notre spiritualité qui nous engage en faveur de la vie.

 

« Le soleil s’est levé, c’est un nouveau jour, béni soit Dieu! Quelle joie! ... » Nous saluons le nouveau jour, en chantant ce refrain sur la route d’Albi, lieu où Emilie s’est souvent rendu pour traiter d’affaires concernant notre Congrégation. Elle a certainement prié à plusieurs reprises dans cette cathédrale Sainte Cécile, admirant sa beauté et confiant à Jésus  ses projets. Cela nous pousse à faire la même chose. La force et la beauté de cette église nous surprennent ... Une construction qui transcende le temps et l'histoire. Combien de vies y sont passées et passent aujourd'hui encore, marqués par de nombreux aspects de la spiritualité chrétienne.

 

D’Albi nous continuons à Lautrec, où nous avons été accueillies chaleureusement par la communauté qui a partagé avec nous sa mission d'être présente aux côtés des résidents de la maison. Emilie en 1837 était là pour une retraite, parce qu’elle vivait un moment délicat. C’est au creux de ce moment de « mal de mer » qu’elle renouvelle son engagement par l'acte d'abandon. Comme elle, nous renouvelons notre confiance en Dieu, en priant dans la chapelle, cette même prière.

 

Nous continuons l’après-midi sur Hauterive et Gaïx... des espaces de la relation d'amitié entre Emilie et Coralie... Tout nous parle de leur désir de servir, de donner leur vie, leurs relations, leur décision... A partir de la chapelle jusqu’à la table en pierre... Une fois de plus nous mettons nos pas sur les pas d'Emilie et avec elle, nous faisons mémoire de notre appel à la vie religieuse et du chemin parcouru pour arriver jusqu'ici. Cette journée a été marquée par l’intense relation amicale que nous construisons les unes avec les autres et par l'accueil affectueux des descendants des familles de Villeneuve - Hauterive et de Blaye - Gaïx.

 

Un autre jour commence et, comme les femmes de la résurrection, nous nous réveillons tôt pour notre pèlerinage à Lourdes: un lieu de rencontre et de profonde expérience de Dieu. De nombreux peuples, de nombreuses cultures... des gens du monde entier aux pieds de la Très Sainte Vierge. Nous avons cheminé avec Marie, Femme, Mère et disciple, puis parcouru le chemin de Sainte Bernadette qui a accueilli généreusement dans sa vie la volonté de Dieu.


Certaines ont participé à la messe à la grotte, d'autres dans la Basilique du Rosaire, nous unissant à tant de pèlerins qui ont soif de Dieu. Depuis l’émotion d’entrer et de toucher les pierres de la grotte, l'expérience de sentir l'eau de Lourdes, jusqu’à la rencontre joyeuse et fraternelle avec nos sœurs des deux communautés, où nous avons été très bien accueillies, nous sentons combien Dieu nous aime.

 

Dans les va-et-vient de notre pèlerinage, nous vivons la joie, la réflexion sur la présence de Marie dans nos vies et dans la vie de la Congrégation. Que signifie être Sœurs de l’Immaculée Conception aujourd’hui? Il consiste à donner sa propre vie s’il le fallait comme beaucoup de martyrs, des hommes et des femmes de nos continents. Cela implique d’être des femmes ennemies de l'injustice, de la violence et de toutes les dynamiques d'exclusion. Marie nous aide à devenir disponibles pour promouvoir et défendre la vie là où elle est menacée. Nous consacrons à cette douce Mère, nos vies, nos défis et les projets de nos cœurs: « Plus vous aimez Marie, plus votre amour pour Jésus sera pur et généreux. »

 

Nous sommes arrivés au sixième jour de notre recyclage avec la réflexion sur Jésus Sauveur. Nous nous réunissons dans la chambre des souvenirs autour du même crucifix que notre bien-aimée Emilie contemplait et se laissait inspirer par ses paroles, ses sentiments et attitudes. «J'ai surtout besoin de lumières pour bien entrer dans l'esprit de notre Divin Sauveur et l’imprimer dans les cœurs de toutes mes filles » CD No. 113. Un moment fort pour reprendre et redonner un nouveau sens à la dimension de Jésus Sauveur dans notre expérience personnelle et communautaire.

 

Nous avons été invitées à réfléchir personnellement et communautairement sur ce que signifie vivre de la vie de Jésus Sauveur aujourd’hui, au milieu des défis du monde contemporain. Nous soulignons les éléments suivants: nous laisser interpeler par la parole de Dieu pour entrer dans un processus de conversion personnelle; vivre avec les pauvres pour être proche et mieux les aider à retrouver leur dignité de personnes pourvues de dons; promouvoir le Royaume; être signe prophétique; dénoncer les structures de mort et nous engager là où la vie est plus menacée. Cette journée de réflexion s’est terminée par une table ronde où nos sœurs Michelle Cancalon, Virginia Matos, Ivete Bernardes et le couple de laïcs, Mme Marie Christine et Yves Fabry ont expliqué comment ils vivent la vie de Jésus Sauveur.

 

Nous terminons ainsi la première semaine avec une présentation culturelle riche de la PAO qui nous a égaillées et réjouit durant notre soirée de fête.

 

Nous remercions aux provinces et communautés pour les messages reçus et les prières qui nous accompagnent. Nous sentons vivement combien il est fort, l’esprit de famille qui nous unit.

 

 Nous vous embrassons avec notre fraternelle affection.

 

Les secrétaires de la semaine.

 

                                                                                                                                                                                    Iandra e Marinalva

 

Les sœurs de 8 à 15 ans de vœux perpétuels, venant des quatre continents où nous sommes implantés (Asie, Amérique, Afrique, Europe), avons reçu un accueil très délicat, chaleureux et fraternel de la part de nos sœurs de l’Equipe Générale et de la Maison Mère. Tout a été préparé avec beaucoup d’affection.

 

Dans son mot d’ouverture, Nuria nous a invitées à entrer et à vivre ce temps comme “un moment pour recréer notre identité et appartenance, renouveler notre enthousiasme et continuer le chemin de disciple avec plus de passion et de joie ».

 

Dans cet esprit nous allons en pèlerinage à Castres, parcourant avec émotion les lieux où notre chère Emilie a vécu et qu’elle a parcourus. Les récits historiques, parfois lus et d’autres fois racontés par notre sœur Marie José nous ont fait retourner au passé, dans la rue Tolosane, première maison habitée par Emilie et ses compagnes ; dans l’église de la Platé et dans l’ancienne prison. Nous complétons ensuite la visite dans l’église Saint Jacques.

 

Nous commençons un autre jour par une dynamique de connaissance mutuelle et une intégration qui nous a aidées à nous rapprocher, à mettre les noms sur les visages. Nous continuons à connaître le contenu de ce que nous vivrons durant ce temps de re-signification de la vie et de la consécration ; et à recevoir quelques orientations par rapport à l’organisation de nos petites communautés interculturelles, les services quotidiens assumés par toutes.

 

Nous avons eu le plaisir d’écouter sr Colette Marie, avec ses 93 ans, nous expliquer minutieusement et dans les détails la chapelle de la Maison Mère et ses modifications progressives. Nous avons vécu ensuite la célébration d’ouverture en parcourant ces lieux sacrés pour nous.

 

Continuant notre pélerinage…

 

Nous continuons notre processus en nous plongeant dans les thèmes de la spiritualité, en le rapprochant de la spiritualité dans la vie d’Emilie et, comme conséquence,l’expérience de son cheminement qui l’a conduit à ajouter un quatrième vœu pour la Congrégation en 1840.

 

Nous avons consacré l’après-midi à approfondir laforce de ce vœu dans notre vie. Pour élargirnotre expérience, le 4 août nous avons effectué un long pèlerinage à Albi, Lautrec, Hauterive et Gaix, des lieux très significatifs pour toutes. Dans chaque endroit nous avons fait mémoire des moments significatifs de la vie d’Emilie pour nous aujourd’hui.

 

Le grand pèlerinage du 5 août à Lourdes nous a procuré la joie d’être aux pieds de la Vierge Marie unies à toute la Congrégation, suivant les pas de sainte Bernadette. Nous avons aussi eu la joie d’une rencontre joyeuse et fraternelle avec chacune des communautés de la Cité Saint Pierre et de Soum en écoutant le partage de leur mission respectives.

 

Le dimanche nous avons approfondit l’axe de la spiritualité des disciples de Jesus Sauveur : nous sommes restées aux pieds de Jésus dans la salle dessouvenirs ; nous avons eu des moments de réflexion personnelle, de partage dans les petites communautés pour conclure par les témoignages des sœurs MichelleCancalon, Virginia, Ivete et le couple Yves et Cristine Fabris sur la manière dont ils vivent cette dimension de Jésus Sauveur dans leurs vies et dans leurs missions.

A Castres...

Notre deuxième semaine commence avec un pèlerinage à Toulouse, le lundi 7 Aout. Nous avons fait ce parcours dans un climat de prière, faisant route avec Emilie qui l’a faite plusieurs fois pour des questions administratives, spirituelles et missionnaires. Nous avons visité la Cathédrale Saint Etienne où notre Bonne Mère fut baptisée le 11 Mars 1811. Nous avons vu la tombe de Mr Riquet DE Bonrepos ancêtre d’Emilie et constructeur du Canal de Midi. Nous avons prié devant la chapelle de Saint François Xavier là même où Emilie a prié avec les premières missionnaires avant leur départ pour le Sénégal.

 

Notre pèlerinage se poursuit sur la route de Pibrac où  Emilie s’est rendue avec une Sœur, une novice et une élève pour intercéder auprès de la bienheureuse Germaine demandant la fin de l’épidémie de choléra. Elle en fut la dernière victime.

 

Notre journée a été conclue autour d’un partage avec nos sœurs de la communauté de Saint Jacques qui nous ont accueilli les bras et les cœurs ouverts.

 

Le mardi 8 nous l’avons commencé à la chapelle avec le thème : «Recherche de la volonté de Dieu : Discernement et accompagnement», prolongé pendant toute la journée. Ce thème a été une passion pour Jésus et pour Emilie.

 

Le soir du 8 Août a commencé notre retraite jusqu’au Dimanche 13. Nous nous confions a vos prières tout en vous assurant des nôtres.

 

  ...En retraite...

Avec Marie Philomene Diouf, l’orientatrice de la retraite et Claire Eliane Kenguele, dynamisant les liturgies, les recyclantes et d'autres sœurs, ont changé le quotidien dans la maison mère, plongeant dans le silence, la prière et la contemplation. Seules quelques lignes pour le goût du «raviver le don de Dieu qui est en vous...»

De l'identité du peuple d'Israël en JE SUIS a qui ils appartiennent par l'ellection, à notre identité CIC en Dieu Seul, a qui nous appartenons, à Jésus le Sauveur, à l'Eglise et aux pauvres.

De la table de pierre à la table de l'Eucharistie qui accueille les desseins d'amour de Dieu pour les peuples, table universelle où tout le monde est inclus et où Jésus se donne dans le pain, à  notre engagement par le 4ème vœux, de nous consacrer aux pauvres et aux membres souffrants de Jésus-Christ.

D'un peuple élu, né sur le chemin de l'exode, à «aller faites des disciples de tous les peuples» et «aller sans hésitation où la voix des pauvres vous appelle…, où Jésus n'est pas connu ni aimé...» en reconnaissant que nous sommes «bienheureuses, heureuses» quand nous nous plaçons dans cette dynamique du chemin, avancer, en marche vers un «où» qui n'a pas de frontières, qui ne se tait pas tant qu'un pauvre crie. Tout cela a partir d'une communauté qui cherche à être les yeux fixés sur Jesus Sauveur; qui reconnaît et accueille l'autre comme un DON, et qui a l’aujourd'hui- chaque nouveau jour, pour décider de répondre .