Le temps d’une retraite suivie de l’assemblée provinciale, du 14 au 23 juillet 2019, nous redonne toujours la joie de nous retrouver en ce lieu : notre « maison commune » dans laquelle on aime revivre les souvenirs et sentir nos racines bleues !
Marie Geneviève Missègue (théologienne) a animé la retraite dans un climat de silence et de prière à travers des thèmes percutants tels que : l’humilité de l’Amour, les exigences de l’Amour dans les Conseils évangéliques, la connaissance de soi, La liberté intérieure…
Inspirée par le chapitre général, (ensemble autour du feu), le thème du « buisson ardent » a rappelé le sens profond de la communauté comme communion d’amour en Christ, animée par l’Esprit Saint…
Deux journées ont suivi pour réfléchir ensemble autour de la communication et de la pastorale vocationnelle. Des journées bien organisées, bien animées avec le souci des animatrices, de trouver un équilibre à la fois spirituel, ludique et constructif. Il fallait aussi tenir compte de la chaleur accablante ! Encore MERCI à toutes celles qui ont donné sens à ces journées vécues avec une bonne participation. Ces journées se terminent par l’annonce de la surprise que nous avait annoncé sœur Michèle : demain nous partirons toute la journée à Prouilhe et à Fanjeaux. Ces lieux évoquent Saint Dominique, aussi nous passons la journée dans un climat « dominicain ». Le moment le plus fort de la journée se situe lors de l’Eucharistie dans le monastère du XIIIème siècle. Une dizaine de moniales sont dans le chœur ; nous nous accompagnons mutuellement pour les chants avec guitares et cithare. Puis vient le moment de vivre l’action de grâce avec nos sœurs Jubilaires. Dans une harmonie parfaite, fraternelle, et avec le célébrant nous chantons à cœur joyeux Rendez grâce au Seigneur car il est bon ! Une jolie vierge peinte sur la céramique par une dominicaine est offerte à chacune des six jubilaires.
Suit le temps de partager le pique-nique dans la nature à l’ombre de ce monastère. Temps qui laisse aussi la place à la détente, aux fou-rires, aux histoires drôles…
Fanjeaux est la dernière étape. Nous mériterons la découverte de la maison de Saint Dominique avec les commentaires d’un Frère Dominicain, en faisant une belle montée sous le soleil, la bouteille d’eau à la main.
Nous pouvons reprendre dans notre cœur le « rendez grâce au Seigneur car il est vraiment bon ! » La journée fut riche, joyeuse, fraternelle, chaude…mais tellement belle !
Sœur Marie Sabine
Redon 20 juin 2018
Reconnaissance de l'Enseignement Catholique pour les éducateurs qui prendront la retraite cette année de 2018. Sur la photo, Rosália avec la directrice de l'école. Belle cérémonie avec la présence de l'évêque de Rennes aux mains duquel j'ai reçu la médaille de l'Enseignement Catholique du Diocèse.
(Soeur Rosália Fachini)
Notre Sœur Maria Filomena Mecabo est envoyée en mission en France. A Rome nous vivons une belle célébration ce 20 octobre 2017, en la Semaine Missionnaire.
Expérience vécue à Limoges
Notre famille est à géométrie variable, elle a des couleurs différentes...
A Castres la semaine a été ponctuéz par le passage d'un groupe des paroissiens de L'Isle sur Tarn qui ont fait les "Pas d'Emilie" commençant par le château et finissant para la Maison Mère.
Madame Marie Christine FABRY Association Emilie
de Villeneuve
Au nom de notre groupe de femmes et les adolescents, je vous
dis notre gratitude sincère et profonde pour la grande générosité de votre organisation pour nous tous.
Je vous remercie de votre attention et votre affection pour notre groupe.
Que Jésus Sauveur et Sainte Emilie de Villeneuve vous bénissent.
Sr Ercilia de Jesus Faria pour le groupe social de Santa Cruz
de la Sierra, Bolivie
Grande joie pour la Province d'Europe et plus particulièrement pour la France de recevoir notre Soeur Ivete envoyé par la Province du Mato Grosso. Arrivée à la Maison Mère ce 15/3/17.
Expérience vécue à Limoges
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COUP DE CŒUR : "L’encyclique du Pape FRANÇOIS : LOUÉ SOIS-TU !" Une mine d’or, dit-le Père Benoît… Je le rejoins tout à fait, renchérit Sœur Marie Léonce, ayant été moi-même subjuguée par ce texte, à la fois riche , car scientifiquement documenté, et simple dans les applications pratiques à notre vie de tous les jours…
Pour notre spiritualité chrétienne, le lien génial fait entre la sauvegarde de notre planète et le service des plus pauvres, amorce de façon concrète ce que notre pape appelle : Une ÉCONOMIE INTÉGRALE.
pour aller plus loin>
« Demeurer dans le Christ Ressuscité pour porter beaucoup de fruits ; et ce fruit n’est autre que l’Amour ! » Pape François
Ces paroles du Pape sont écrites sur la première page du beau programme qui nous est remis et qui va nous réunir pendant ces trois jours du 23 au 25 octobre à la Maison Mère où nous aimons toujours nous retrouver. C’est un programme bien équilibré entre les temps de prière, de partage, de réflexion et de pause.
Nous vivons ces trois journées en Assemblée fraternelle, accompagnée par Carme et son Conseil.
La première journée nous concentre plus particulièrement sur l’évaluation du Projet de Province et sur le travail réalisé par les trois Equipes « Ad Hoc » de l’économie solidaire, des activités sociales et de l’histoire de la Congrégation.
Les deux journées suivantes sont animées par Maria Biedrawa, d’origine autrichienne, spécialiste de la non-violence et combattante pour la Paix. Le thème qui nous est proposé est :
« Vivre ensemble le changement ».
Sœur Michèle introduit son intervention en précisant que le changement fait peur et cependant il est là, il faut suivre le courant !... Ces paroles nous préparent à accueillir la nouveauté dans la confiance puisque nous ne sommes pas seules pour vivre ce changement!
Maria nous aide à regarder lucidement les changements auxquels nous sommes confrontées, à travers quelques questions réalistes travaillées en petits groupes par tranche d’âge. Sa pédagogie participative permet facilement l’expression de chacune.
Vivre le changement personnel : changement physique, intellectuel, spirituel, moral… mais aussi le changement de la vie communautaire en respectant le rythme de chacune, changements qui affectent la mission aussi avec le déplacement des priorités qui doivent prendre en compte des « valeurs tierces » telles que la fragilité, la lenteur, la dépendance…
Au terme de ces deux journées très riches, nous sommes invitées à découvrir quelle est la grâce de notre génération ?
Maria nous propose : « Être en chemin avec soi-même, vivre avec ce que je n’ai pas choisi et ne peut changer » ; n’est-ce pas rejoindre ce que disait Emilie : « abandon, confiance, c’est tout pour moi ? »
Sœur Marie Sabine
Le 24 octobre, après la prière, nous avons eu l’intervention de Monsieur Iñaki Laskaray qui s’est déplacé de Madrid.
Le thème abordé a été "La gestion des changements" au niveau personnel, communautaire et Congrégationnel. On peut vivre un changement par rapprochement ou par éloignement. Il est généré par deux émotions : l’amour ou la peur.
Avec des ateliers concrets, deux par deux, on a fait l’exercice des 2 niveaux d’écoute : Écoute niveau 1 – quand on est préoccupé par la réponse à donner et on interprète ce qui est dit, écoute niveau 2 – Quand on est centré sur ce que l’autre dit.
L’après midi s’est terminé par des informations sur la Province. En soirée nous avons visionné le film "Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu", qui nous a donné l’occasion d’une discussion sur les valeurs : famille, religion, culture, femmes, etc. Journée intense et intéressante.
Cette journée du samedi 25 octobre s’ouvre par un temps de prière sur le thème de la mission mettant l’accent sur l’Espérance dont nous devons être signes.
Toute la matinée est consacrée à la réflexion en travail de groupe pour commencer à dégager les éléments qui vont nous aider à mettre en lumière des priorités en vue de construire le projet de Province.
L’après-midi nous passons à un registre différent avec le témoignage de Sœur Inmaculada et de Laure qui nous partagent une expérience vécue dans le cadre du "Réseau Bleu".
Puis c'est la mise en commun du travail de la matinée avant de laisser la parole à Carma (provinciale) qui nous transmet quelques nouvelles de Congrégation.
L’Eucharistie clôt cette journée riche en partage que nous offrons au Seigneur car "Il est juste et bon de te rendre grâce" disons-nous dans la célébration.
Après le souper, trois espaces différents ont été crés pour un moment de loisir dans lequel nous nous avons donné le gout d’être ensemble gratuitement pour jouer, dessiner, jouer le piano, danser. On termine avec l’office des complies.
Une fois de plus le Seigneur nous donne une journée ensoleillée. La communauté de Redon nous aide à entrer dans la prière pour vivre ce premier moment de ce 26 octobre.
Nous sommes invitées à nous mettre selon la zone géographique afin de présenter une synthèse des propositions pour le projet de province. Dans l’après-midi, Maria Luiza Ayres nous présente le processus de canonisation de Jeanne Emilie de Villeneuve.
Laure et Iphigenie nous partage leur mission auprès des exclus de la société. Elles travaillent toutes les deux dans une association appelée "Aux captifs la libération". Nous avons été invitées ensuite à finaliser les travaux des groupes et à donner nos suggestions pour vivre les changements dans notre province.
Carma a conclu avec quelques informations, en présentant l’équipe ad hoc pour aider dans la réorganisation des communautés d’Europe. Ces trois jours intenses ont été
couronnés par l’Eucharistie dans laquelle Laure Deymier a renouvelé ses vœux et Carma a fait l’envoi des sœurs qui ont été appelées à une nouvelle mission dans une autre
communauté, à celles qui ont reçu le mandat d’animatrice de communauté et aux sœurs de la nouvelle fondation de Paris 19e.
Un malade, c’est toute une famille qui a besoin
d’aide.
ASSOCIATION FRANCE ALZHEIMER 81
Les membres de l'Association des œuvres Émilie de Villeneuve ont organisé un loto afin d’aider la mission de Mekambo dans l’extrême nord-est du Gabon. en savoir plus>
L’attention aux prisonniers, l’une des premières missions d’Emilie de Villeneuve. Vous ne serez pas étonnés si j’ai souhaité adhérer à l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) dès sa création.
Nous souhaitons vous faire part de quelques rencontres qui nous ont marquées en communauté. Oui, cette année a été particulière pour nous. Nous avons fait l’expérience d’une communauté à
géométrie variable. La maladie ayant fait irruption chez nous, cela a déclenché un service d’entraide inter-communautaire. Nous sommes très reconnaissantes à toutes celles qui sont venues nous «
visiter » ou nous aider pendant cette période. Nous avons expérimenté une fois de plus la vraie fraternité et le soutien que nous pouvons nous apporter les uns aux autres. Soutien familial,
soutien de Communauté et de Congrégation, soutien amical, soutien des soignants, lettres, coups de fil, courriels. Merci à chacun, merci pour tout.
L’une de nos voisines Noëlla, 45 ans, Maman de 4 garçons de 21 à 14 ans vient souvent à la Communauté "décharger ses soucis". Les 3 ainés sont en famille d’accueil ou en foyer. Lors de
l’une de ses visites elle manifeste le désir de recevoir son ainé avec un gâteau d’anniversaire. Ce garçon est très dur avec elle, paroles d’insulte, violence auprès de ses frères et destruction
de matériel ou mobilier. Ce jour-là, alors qu’il est tard, je lui fais cette réflexion : « tu me fais penser à un passage de la vie de Jésus que je te raconterai un de ces jours…..Plusieurs jours
après à 21 h, comme il fait froid à l’oratoire, nous prions dans la salle de séjour. Habituellement, dans ce cas, nous ne répondons, ni au téléphone, ni aux sonnettes… Ce jour-là
exceptionnellement d’un commun accord nous décidons d’ouvrir. C’est Noëlla, livide, il est arrivé d’autres malheurs, un petit neveu décédé, un neveu paralysé et hospitalisé, nous écoutons un long
moment, cette litanie de misère et nous compatissons à cette douleur. Peu à peu, elle se calme et il me semble opportun de lui raconter le passage de la vie de Jésus promis quelques temps
auparavant. C’est la parabole du Père prodigue. Au fur et à mesure du récit je m’aperçois que pour cette dame qui ne sait pas lire, le vocabulaire n’est pas très approprié -mercenaires- caroubes-
ou que le texte fait appel a de la symbolique inconnue d’elle. A la fin, je lui demande « à qui cela te fais penser ? » « à Jean» son fils ainé. Et des larmes coulent. Puis elle nous dit: «
mais...vous étiez entrain de ….prier »en montrant l’icône et la bougie allumée « oui, mais ceci est notre prière, nous déposons tous les jours ici, les intentions de tous ceux qui nous ont confié
soucis et souffrances ». Nous terminons par un Notre Père auquel elle se joint. Au bout d’une heure de rencontre, elle semble réconfortée. Cela a été un temps fort, un appel à être disponible et
aussi au « risque » de témoigner explicitement de notre Foi. La Parole de Dieu parle aujourd’hui encore à celui/celle qui se montre attentif à l’écouter.
Marie Pierre a fait une forte expérience de prière interreligieuse au moment du naufrage des migrants à Lampedusa. Organisée à l’église de Norrent Fontes,ville où se trouve un de leur camp, par
des chrétiens, des musulmans,l’association Terre d’errance et soutenue par des membres du secours catholique. Chaque religion a pu exprimer ses supplications, par des prières spontanées, des
psaumes, des versets du Coran, la prière pour les morts. A la fin un beau poème d’une militante de Terre d’errance, dont voici quelques extraits :
Des gens sont morts
Tristesse et colère dans le corps et dans la tête
Tout le temps, partout des gens meurent, de maladie, de vieillesse, de pauvreté, de haine,
C’est la vie, le destin, la volonté de Dieu,
Va savoir, c’est comme ça.
Notre tristesse accompagne la vôtre, vous qui dans ces naufrages, avez perdu un frère,
un voisin, un ami
Nous ne pouvons que ça : être avec vous dans ce moment de peine
Nous qui, protégés par notre carte d’identité, par le hasard qui nous a nés,
nous ne pouvons imaginer les derniers instants des noyés.
Et avant eux, de tous ceux que le désert n’a pas enterrés.
De tous les autres que les eaux ont emportés.
Ces instants, vous les avez vécus, vous y avez survécus. Et vous voilà ici.
Des gens sont morts….
Quelque part, dans un bureau européen
Des gens ont décidé que vous nous faisiez peur,
Des gens ont décidé que vous étiez dangereux,
Des gens ont décidé que vous étiez la cause de nos petits ou de nos gros problèmes
Ces gens ont décidé qu’il fallait vous empêcher de venir vous protéger, de venir vivre ici
Vous en empêcher au prix de votre vie s’il le fallait
Ces gens décident pour nous, en notre nom. Ils mentent ou ils se trompent………
Des gens sont morts
Tristesse et colère dans le corps et dans la tête.
Ayant repris le « service » des Migrants à Calais, je peux dire qu’en ce moment, ces hommes ont froid et faim. Froid car les abris de jour sont rares, les squats sont détruits systématiquement,
le vestiaire manque de vêtements chauds, faim car l’association qui servait des repas chauds à la mi-journée n’a pas pu continuer. Ils sont de plus en plus jeunes – 17, 18 ans- de nationalité,
Syrienne, Palestinienne, d’Erythrée, du Soudan, du Darfour, tous, pays en guerre ou en révolution. Il y a aussi des Tunisiens et Egyptiens. La relation est aussi difficile du fait qu’il ya peu de
bénévoles qui parlent anglais et très, très peu qui connaissent l’arabe. Mais par geste ou en montrant sur une carte géographique , en se faisant aider par un autre qui connaît le français, nous
arrivons à échanger. C’est un bel exemple de ténacité, de persévérance, de courage que nous donnent ces hommes.
De belles rencontres sont celles des temps d’équipes auxquelles nous participons : aumônerie d’hôpital et rencontres avec des familles dont un enfant de 7 à 12 ans se prépare au baptême, pour
Marie-Pierre, service du secours catholique pour moi, là aussi le soutien est réel devant des situations qui parfois nous désarçonnent mais nous sommes souvent témoins que le Christ nous
devance.
D’autres moments forts que nous vivons sont ceux qui nous sont donnés lors de l’accompagnement d’une dame de 59 ans qui vient de commencer avec nous un chemin catéchuménal. A voir la soif qu’elle
a de connaître Dieu nous ne pouvons que rendre grâce et nous réjouir.
Le groupe Assemblée de la Parole, peu nombreux, mais des chrétiens engagés et dynamique. Il nous permet des échanges forts « Foi et Vie . » L’une d’entre nous à rapporté au groupe la réflexion
d’un enfant "Ma mère m’a dit : ton père c’est une seringue !!!".
Soeur Marie José écrit de CASTRES-ST JACQUES
En tant que membre de l’équipe locale, j'ai paricipé à la rencontre régionale du CCFD-Terre Solidaire, à Toulouse. Journée d’une grande densité qui me porte à l’action de grâces et que je veux partager avec vous, vous invitant à faire de même. La bienheureuse Emilie, notre fondatrice, voulait que nous soyons des « encensoirs dont les volutes parfumeraient toute la maison »... pourquoi pas toute l’Eglise et le monde ?...
Nous sommes "présentes" à l'Ameilhé, malgré la fermeture de la communauté. C'est ainsi que nous faisons toujours partie du "conseil pastoral" et que nous
rendons réguliérement visite aux personnes seules, malades, âgées et que les familles nous contactent dès qu'il y a un deuil.
Normal, donc, d'être là pour fêter les 40 ans du Centre Oecuménique. Nous n'étions pas foule, mais il y avait des anciens catéchistes, Madame Fresnel, par exemple, 90 ans et
heureuse de cette fête. Nous l'avons vécu dans l'action de grâces. Christiane a pris les photos; et Marie José a préparé la Prière Universelle avec deux laïques.
Prière>