Spiritualité - Pour Prier

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Lectio Divina


 II Dimanche de Carême, 25 février 2018.

 

 

TRANSFIGURATION…

 

 

LAISSER LA LUMIERE DE DIEU ILLUMINER MA VIE.

 

 

II Dimanche de Carême, 25 février 2018.

 

1. Prière initiale. Disposons-nous à être réceptives et à supplier l’Esprit, pour que nous acceptions sincèrement la Parole.

 

 

 

Merci, Jésus, pour ce que tu nous révèles en ce jour.

 

Très souvent nous sommes enveloppés, frappés par nos craintes

 

Nous savons pourtant que Tu vis en nous

 

Pour faire resplendir notre obscurité

 

Et donner courage à notre existence.

 

Que nous nous laissions toujours éclairer

 

Par la splendeur de ta lumière

 

Et par l’énergie de ta résurrection. Amen.

 

 

 

2. Lecture de la Parole.

 

a) Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc (9, 2‑10)

 

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».

 

 

 

b) Que nous dit le texte ?

 

Jésus prend la décision de montrer à Pierre, à Jacques et à Jean une anticipation de sa gloire, celle qu’il aura après sa résurrection, pour les confirmer dans la foi et les encourager à le suivre par les sentiers de l’épreuve, par le chemin de la Croix. C’est ainsi que, sur une haute montagne, dans l’immersion de la prière, Il se transfigure en leur présence : son visage et toute sa personne irradient une lumière resplendissante.

 

La consigne, pour les disciples et pour nous est la même : « Ecoutez-le ! ». Ecoutez Jésus. Il est le Sauveur : suivez-le ! Ecouter le Christ nous conduit à assumer la logique de son mystère pascal, se mettre en route avec Lui, pour faire de la propre vie un don d’amour envers les autres, en obéissance docile à la volonté de Dieu, dans une attitude de dépouillement des choses mondaines et de liberté intérieure.

 

Il est nécessaire d’être disposés à « perdre la propre vie », en l’offrant dans le but de sauver tous les hommes. : Ainsi nous trouverons le bonheur éternel. Le chemin de Jésus nous conduit toujours au bonheur. Il y aura toujours une croix dans le parcours, des épreuves, mais au bout, toujours, le bonheur. Jésus ne nous trompe pas, il nous a promis le bonheur et il nous le donnera si nous sommes sur son chemin.

 

Jésus nous invite à faire une « halte » sur la route, comme les disciples, pour le contempler. Chercher ces espaces pour le rencontrer, Lui, le Seigneur, aide à cheminer dans la suite de Jésus et à ne pas tomber dans la routine.

 

Dieu Père, aujourd’hui, comme lors de la transfiguration, nous dit : « C’est mon Fils, mon bien-aimé, écoutez-le ». Soyons attentifs à écouter Dieu dans la prière. Lisons et comprenons la Bible, la Parole de Dieu. Ecoutons Dieu, à travers les signes des temps qui se présentent. Répondons à Dieu qui nous parle.

 

Avec Pierre, Jacques et Jean, grimpons nous aussi au mont de la Transfiguration et restons-y, en contemplation du Visage de Jésus, pour accueillir son message et le traduire dans notre vie, pour que, nous aussi, ne puissions être transfigurés par l’Amour. En réalité, l’amour est capable de tout transfigurer.

 

                                                                           Pape François

 

 

 

3. Temps de prière silencieuse (pour que les textes nous pénètrent et illuminent notre vie)

 

 

 

4. Méditation (ces questions peuvent nous aider)

 

v Suivre Jésus était difficile pour les disciples. Pour les aider sur ce chemin, une expérience de résurrection leur est accordée.

 

 

 

 A quel moment de ta vie as-tu trouvé difficile de suivre Jésus ? Trouves-tu dans ce passage un éclairage qui t’anime à dépasser ces difficultés ?

 

 

 

v « C’est mon Fils bien-aimé, écoutez-le »

 

 

 

 Que veux te dire aujourd’hui la Parole de Jésus ? En quoi peut-elle changer ta vie ? A quoi t’engage sa Parole ?

 

 

 

 

 

v «Maître, il est bon que nous soyons ici »

 

 

 

 Ce passage de la Transfiguration, quels motifs  donne-t-il pour affronter joyeusement et dans l’espérance, ce temps de Carême ?

 

 

 

Nous terminons ce temps de méditation par une prière partagée : demande, action de grâce, louange ou demande de pardon.

 

 

 

5. Prions. (Prier, c’est répondre au Seigneur qui nous parle toujours le premier)

 

Transfigure-moi, Seigneur, transfigure-moi !

 

Je veux être ton vitrail, ton vitrail bleu, mauve et jaune.

 

Je veux être moi, oui, mon histoire

 

Mais à Toi, dans ta gloire transposée.

 

Transfigure-moi, Seigneur, transfigure-moi !

 

Mais pas moi tout seul, purifie tout le monde,

 

Tous les fils de ton Père, qui prient avec moi ou qui te prient,

 

Qui t’ont prié, sans avoir parfois de maman pour les guider,

 

Pour balbutier le Notre Père.

 

Transfigure-nous, Seigneur, transfigure-nous !

 

                                                                        Gerardo Diego.

 

 

 

6. Contemplation. Comment j’intériorise la Parole de Dieu ?

 

        « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »

 

 

 

7. Engagement. La Parole nous conduit à des changements dans notre vie.

 

40 jours pour contempler le Christ dans sa victoire contre le mal.

 

40 jours pour nous laisser regarder par sa miséricorde.

 

40 jours pour apprendre à regarder l’autre avec les yeux de Dieu.

 

 

 

8. Oraison finale.

 

Jésus, nous te voyons voilé, caché sous une apparence humaine, nous te demandons de réaliser ce que nous désirons vraiment: que ton Visage s’éclaire pour nous, révèle-nous ton identité, donne-nous de contempler et d’adorer ta gloire. Amen.

 

 

 

9. Chant final.

 


Chemin de Carême- 2018

Che-min

De

Carê-me…

14. Sans te sentir au dessus des autres, mets-toi à leur service.

15. Quelle place a Dieu dans ta journée ?

16.

Jeûne : de portable, de l’ordi, de la télé, pendant 1 heure?...

17. CHERCHE ton centre. Ce qui est important et a du sens pour toi.

 

18. IDENTIFIE tes tentations et pense à les vaincre.

19. RENDS service. Choisis de faire ce que d’autres refusent.

20. PRIE. Redit le Notre Père avec la confiance d’un enfant

21. Présente ton cœur à Dieu, laisse – le pénétrer avec sa lumière

22.  CHERCHE.

De quoi as-tu besoin pour être heureux ?

Où se trouve ton bonheur ?

23. Dans la paix, demande pardon à Dieu, à toi, aux autres.

24. AIME.

Même celui que tu n’arrives pas à supporter.

25.  SORS

De ton cocon, approche-toi des autres.

26. QUI est JESUS pour toi ? Quelle place il a dans ta vie ?

27. SOIS COHERENT.

Ne dis que ce que tu penses.

 

28. EVITE

Donner des ordres, ne t’impose pas. Ecoute avec tendresse.

01.   TRIE.

Dépouille-toi

De ce qui ne

Te sers pas.

 

02.   REVISE

Tes priorités.

Comment tu arrives à les ordonner ?

03.   REGARDE

Avec le cœur.

Evite de juger les autres.

 

04. SOIGNE

Ta foi par la PAROLE DE DIEU.

05. LAISSE la Parole de Dieu illuminer tes misères et fragilités.

06

PARDONNE à ceux qui t’énervent

Ou te blessent…

07.REVISE

As-tu fait un Dieu  à ta mesure ?

Aux lois commodes ?

08. OUVRE ton cœur à l’autre,

Prends part à la douleur et à la souffrance de l’autre.

09. LAISSE Dieu   aimer aujourd’hui les autres par ton cœur.

10. ADORE. Prends un temps d’adoration prés du tabernacle.

11.

ACCEPTE d’être aimé de façon inimaginable par Dieu.

12. POSE

Tes soucis,

Angoisses

Devant Dieu et

Demande-lui sa force.

13. PRIE au

jourd’hui

pour les tiens, ta ville, ton pays, le monde…

14.

PERMETS A Dieu

D’agir en

Toi et par toi, selon son appel

15. RACONTE

A quelqu’un

Ta rencontre personnelle avec Dieu.

16. LIBERE –TOI

De la crainte de parler de Dieu avec les autres.

17. PARLE !

Transmets aux autres le message de Dieu.

18 .

OBSERVE le

Monde aujourd’hui

Avec les yeux de Dieu.

19.

EVITE trouver la paille dans l’œil

De l’autre

20.  Où ?

Où cherches-tu Dieu ?

Où le trouver ?

21. FUIS

 Le péché.

Installe la paix dans ton âme.

Dieu y es.

22. IDENTFIE

Tes chaînes,

Nomme-les !

C’est le premier pas pour t’en libérer.

23. CHANGE une

Habitude qui ne te fait pas de bien :

Corrige-la.

24. PLACE-TOI ENTRE LES MAINS

DE MARIE.

Laisse-la te guider

Durant la Semaine Sainte.

DECIDE :

Qu’est-ce qui va mourir et ressuscitera en toi cette semaine ?

 

 

 

   SI TU VEUX TU PEUX ME GUERIR…________

Sixième dimanche du temps ordinaire.

 

11 février 2018

 

 

Prière initiale. Disposons-nous à être réceptives et à supplier l’Esprit afin      d’accueillir sincèrement la Parole.

 

Que ne ferais-tu de moi, Jésus, si je me laissais transformer par Toi !

 

Je pourrais être un instrument à ton usage,

 

Que tu  emploierais pour communiquer aux hommes

 

Tes trésors et ta grâce !

 

Jésus, aide-moi à vivre ton Evangile et à sentir l’urgence

 

D’accomplir la mission que tu m’as confiée. Amen.

 

 

 

2. Lecture de la Parole.

 

a)

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,40-45.

En ce temps là, un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : «Si tu le veux, tu peux me purifier. » Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui.

 

b) Que nous dit ce texte ?

 

« Seigneur, si tu veux, tu peux me guérir… » Jésus compatit ; il étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié ». La compassion de Jésus ! Cette façon de souffrir qui le rendait si proche de chaque personne souffrante. Jésus se donne totalement, il s’enveloppe de la douleur et des besoins  des gens…simplement, parce qu’il sait et veut souffrir avec, parce qu’il a un Cœur qui n’a pas honte d’être compatissant.

 

« …il n’était plus possible à Jésus d’entrer ouvertement dans une ville » Il restait dehors, loin des « lieux habités » . Ce qui signifie que, ayant guéri le lépreux, Jésus a pris sur lui la marginalisation imposée par la loi de Moïse. Jésus ne craint pas les risques qu’entraîne le fait d’assumer la souffrance de l’autre. Il en paye le prix avec toutes ses conséquences.

 

La compassion entraîne Jésus à agir concrètement : réintégrer le marginalisé. Ce sont les trois concepts clé, que l’Eglise nous propose aujourd’hui dans la liturgie de la Parole : la compassion de Jésus devant la marginalité et sa volonté d’intégration.

 

Marginalité : Moïse, traitant juridiquement la question des lépreux, demande qu’ils soient éloignés, marginalisés par la communauté pendant qu’ils sont malades, et il les déclare « impurs ». Imaginons quelle souffrance, quelle honte devait supporter un lépreux : physiquement, socialement, psychologiquement et spirituellement. Il n’est pas seulement victime d’une maladie, mais il se sent coupable, puni pour ses péchés. C’est un mort vivant, comme « si son père lui avait craché au visage ».

 

                                                                                                          Pape François

 

3. Temps de prière silencieuse (pour que les textes puissent nous pénétrer et éclairer notre vie)

 

4. Méditation. (Quelques questions pour nous aider)

 

       *   Le lépreux du texte approche Jésus dans la foi « Si tu veux, tu peux me guérir » le suppliant à genoux.

 

Comment nous approchons-nous de Jésus ? Quelles sont nos attitudes ? Qu’attendons-nous de Lui ?.

 

·          Les normes de ségrégation dans le judaIsme isolaient beaucoup de gens pour des motifs divers. Jésus, par contre, intègre, cherche à rendre la communion.

 

Quels sont les marginalisés dans notre entourage ? Que pouvons-nous faire pour qu’ils deviennent purs aux yeux de tous ?

 

·          Nous avons tous quelques impuretés dans notre vie…

 

De quoi aimerions-nous être purifiés ?

 

5. Prions. (Prier, c’est répondre au Seigneur, car c’est Lui qui nous parle en premier)

 

 

 

Heureux celui qui prend soin du faible et du pauvre !

 

Heureux celui qui vient au secours du nécessiteux !

 

Heureux celui qui ne sait pas refuser un coup de main !

 

Heureux celui qui sait aimer et s’engager !

 

Heureux, oui, ceux qui n’ont pas peur de tout risquer pour le Royaume !

 

Heureux, ceux qui savent changer les rivalités

 

en  collaboration, les compétences en solidarité,

 

La violence en justice et amour.

 

Aide-nous, Seigneur à déraciner du cœur l’égoïsme qui l’enveloppe si souvent.

 

Aide-nous à ne pas échouer dans nos efforts pour être attentifs

 

A la souffrance des autres.

 

Aide-nous, apprends-nous à savoir regarder la réalité,

 

A découvrir l’injustice et la méchanceté.

 

Aide-nous à être messagers d’espérance, à risquer la vie pour l’autre, si nécessaire.

 

Donne-nous la force, Seigneur, pour que ta Parole

 

Et nos désirs puissent devenir réalité. Amen.

 

 

6. Contemplation.  Comment j’intériorise la Parole de Dieu ?

 

Aujourd’hui aussi, des gens vivent exclus, comme le lépreux de l’évangile, aux marges de la société. Ce sont des personnes que l’ont refuse pour des raisons politiques, sociales, religieuses… L’histoire de la rencontre de Jésus avec ce lépreux est, sans aucun doute, aujourd’hui plus que jamais, notre histoire.

 

 

7. Engagement (la Parole doit nous conduire à un changement dans notre vie)

 

Aide-moi, Jésus, à vivre ton Evangile en me convertissant en apôtre fidèle       et courageux de ton Royaume !

 

    8. Oraison finale.

 

            Que ne ferais-tu de moi, Jésus, si je me laissais transformer par Toi !

 

Je pourrais être un instrument à ton usage,

 

Que tu  emploierais pour communiquer aux hommes

 

Tes trésors et ta grâce !

 

Jésus, aide-moi à vivre ton Evangile et à sentir l’urgence

 

D’accomplir la mission que tu m’as confiée. Amen.

 

 

 

9. Chant .                                                              

 

Vème  DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE.

 

 4 Février 2018.

 

 

« Une journée dans la vie de Jésus »

 

 

1.     Prière initiale. Disposons-nous à recevoir et à implorer l’Esprit pour que nous acceptions sincèrement la Parole.

 

Seigneur, guéris nos blessures et les maux de l’âme avec le baume de ta Parole, qui maintient tout et  crée tout. Approche-toi de nous. Étends la force de ta main, pour que bien accrochés à elle, nous nous laissions relever, que nous puissions ressusciter et commencer à être tes disciples, tes serviteurs. Jésus, nous avons recours à Toi, avec tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons dans le cœur.

 

Prends-nous avec Toi, dans le silence, au désert fleurissant de ta compagnie et là-bas, apprends-nous à prier, avec ta voix, avec ta Parole, pour que, nous aussi nous arrivions à être des annonceurs du Royaume. Répand maintenant  ton Esprit sur nous, pour que nous t’écoutions de tout notre cœur, de toute notre âme. Amen.

 

 

 

2.     Lecture de la Parole.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 29-39)

 

En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s’approcha d’elle, la prit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d’esprits mauvais, et il les empêchait de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent: «Tout le monde te cherche.» Mais Jésus leur répond: «Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle; car c’est pour cela que je suis sorti.»
Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais.

 

 

 

Que nous dit le texte ?

 

                                              Une journée dans la vie de Jésus.

 

En premier lieu, de bon matin il priait. Homme de prière. Priorité dans sa vie : Dieu son Père. Que faisait-il dans la prière ? Pourquoi et pour quoi faire il priait ? Qui priait-il ? Comment il priait ? Son intimité avec Dieu, son aimante identification avec son Père, est la source de la compassion et de l’engagement envers les autres. Étant une personne contemplative, Il est aussi une personne compatissante et missionnaire. Dans l’oraison, Jésus ouvrait son cœur au Père, il lui racontait les avancées du Royaume, lui demandait force et tendresse pour les déverser ensuite partout. Là, dans l’oraison il reposait son cœur blessé par l’ingratitude de tant d’êtres humains, fermés à sa Parole et obstinés dans le mal. Parfois son oraison était douce, d’autres fois amère, désolée aussi ; mais elle terminait toujours en lumière et force pour accomplir sa mission de rédempteur.

 

En deuxième lieu, après il se reposait et il augmentait ses liens humains et affectifs dans la maison de Pierre, qui était aussi la maison de Jésus. Homme, très humain. Avant de sortir pour prêcher, il mangeait et se nourrissait d’affection chez ses amis intimes. Avec quelle délicate tendresse devait-il traiter la belle-mère de Pierre, laquelle avait de la fièvre ce jour-là…. Il ouvrait son cœur à ses amis, comme à Béthanie. C’est là qu’il refaisait ses forces physiques et psychologiques, car finalement c’était un homme. Que c’était loin de Jésus un comportement renfrogné, antisocial, aigri, glissant ! Jésus était riche en affections humaines, et en même temps il se sentait libre dans son cœur et autour de lui, pas noué à des créatures qui nous enlèvent toute paix lorsque nous nous attachons à elles.

 

Finalement, l’après midi, il prêchait dans la synagogue, guérissait et expulsait les démons, car tout le monde le cherchait. Homme de Dieu, apôtre et médecin, Jésus paraît, comme la réponse de Dieu à tous les maux de ce monde, à la douleur des cœurs déchirés. Aujourd’hui, il guérit la belle mère de Pierre et d’autres malades et il délivre de leurs mauvais esprits les possédés. Que de temps passe Jésus, tout au long de l’évangile, à s’occuper des personnes en recherche, qui souffrent, qui sont désespérées ! Il veut une libération intégrale, totale, qui inclue la guérison de maux physiques, psychiques et spirituels. Il est Maître et Missionnaire, mais aussi Médecin. Cependant, il n’accepte pas d’être monopolisé par un groupe de personnes, un peuple, un secteur. Sa mission est de prêcher le Royaume toujours plus loin et partout. « Allons jusqu’aux villes voisines  proclamer la Bonne Nouvelle là-bas aussi ».

 

                                                                                                           Père Antonio Rivero

 

 

 

3.     Temps de prière silencieuse (pour que les textes nous pénètrent et éclairent notre vie)

 

 

 

 

 

4.     Méditation (ces questions peuvent nous aider)

 

 

 

·        Quels sont les traits de la personnalité de Jésus que j’aime le plus ? Est-ce que ma vie ressemble, un peu, à celle de Jésus ? En quoi ?

 

 

 

·        Ai-je de la compassion, en m’approchant du frère souffrant ?  J’essaye de le guérir ? Ou je passe… insensible et indifférente 

 

 

 

 

 

·        Mes journées, commencent-elles et se terminent toujours, dans la prière ?

 

 

 

Nous terminons ce temps de méditation par une prière partagée : demande de pardon, intercession,  action de grâces, louange… au choix.

 

 

 

5.     Prions (prier, c’est répondre au Seigneur, car c’est toujours Lui qui nous parle en premier)

 

 

 

Seigneur, donne-moi de savoir donner dans ma vie la priorité à la prière. Et de là, que je sorte, porter remède à mes frères et sœurs. Que je m’en rende proche ! Que je lueur sois présente avec sincère affection, aide désintéressée, main tendue, visage accueillant, parole opportune. Que je me rende solidaire de tous et que je sache les accompagner dans leur chemin de croix, quel qu’il soit. Amen.

 

6.     Contemplation Comment est-ce que j’intériorise la Parole de Dieu ?

 

Jésus rentre aujourd’hui chez toi… Parle-lui de toi, de tout ce qui te touche et, spécialement de tes « fièvres » et de tes « liens »… Décharge en Lui toutes tes préoccupations, tes soucis, parce que Lui il s’intéresse à toi… Laisse-le t’approcher…prendre ta main…te remettre debout… Laisse-le te transformer en ce qu’Il est Lui-même, en ce qu’il y a de meilleur en toi.

 

 

 

7.     Engagement (La Parole doit nous conduire à un changement dans notre vie)

 

             Etre Bonne Nouvelle pour quelqu’un, tout au long de cette semaine.

 

 

 

8.     Oraison.

 

 

 

« Il la prit par la main et la fit se lever. Il lui prit la main, comme un médecin…Lui-même, qui est médecin et médecine en même temps…

 

 

 

Seigneur, touche aussi nos mains, pour que soient purifiées toutes nos œuvres, chacun de nos actes. Rentre dans nos maisons, réveille-nous, fais que nous sortions enfin de notre lit ! »

 

                                                                                 Saint Jérôme

 

 

 

9.     Chant final.                      

 

 

 

II Dimanche du Temps Ordinaire - 14 janvier 2018

 

1.     Prière initiale. Préparons-nous à être réceptives et à supplier l’Esprit Saint, pour que nous accueillions et acceptions sincèrement la Parole.

 

 

 

Le Seigneur est mon berger :

 

Je ne manque de rien.

 

Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer.

 

Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;

 

Il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom.

 

Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,

 

Car Tu es avec moi.

 

 

 

2.       Lecture de la Parole

 

a)      Le texte : Jean 1, 35-42

 

 

 

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

 

Que nous dit le texte ?

 

La scène que nous présente l’Evangile ce dimanche, est sans doute l’une des plus émouvantes : la rencontre de Jésus avec ses deux premiers disciples.

 

Jésus passe, le prophète le signale. Un regard qui devient tout de suite confession. « Il est l’Agneau de Dieu »… Il est important ce regard et cette confession du Baptiste, sans lesquels, ces deux disciples n’auraient pas su qui était Celui qui passait, et rien ne serait advenu de ce qui est arrivé après son passage. Le Baptiste simplement, il a regardé, signalé et confessé… Le reste c’est Dieu qui l’a fait.

 

Une question et une maison. Ces deux disciples commencent à suivre Jésus, dans une suite gorgée de recherches et de questions : avoir trouvé le maître de leur vie, vouloir connaître sa maison, commencer à vivre avec Lui et à le vivre, Lui. L’Evangile rendra compte de toutes les conséquences de cette rencontre, de ces recherches, de ces questions initiales.

 

Ce fut le début. Après viendra tout une vie, conséquence de ce qui est arrivé à la dixième heure, lorsqu’ils virent passer Jésus : le Tabor et sa gloire, la dernière Cène et son intimité à côté du Maître, Gethsémani et son assoupissement, au pied de la Croix, le sépulcre vide et la dernière pêche miraculeuse, le cénacle et Marie dans l’attente de l’Esprit, Pentecôte et l’Eglise naissante… Tant de choses, avec toutes les couleurs dont la vie les dessine toujours. Tout avait commencé à 4 heures de l’après midi, il y a 2000 ans. Ces disciples ne s’enfermèrent pas dans la maison de Jésus, ils n’arrêtèrent pas l’horloge du temps. Ils sortirent et ils donnèrent les cinq, six, les mille heures suivantes. Et à tous ceux qu’ils croisaient ils racontaient simplement ce qu’il leur était arrivé, permettant à Jésus de faire avec les autres ce qu’Il leur avait fait. N’est-ce pas cela le Christianisme ?

 

            Jésus Sanz Montes, ofm.

 

 

 

3.     Temps de prière en silence. (Pour que les textes nous pénètrent et illuminent notre vie)

 

 4.     Méditation. (ces questions peuvent nous aider)

 

 

·        Combien de choses restent inchangées chez toi, après avoir rencontré Jésus, son enseignement, ses œuvres ?

 

·        Tes paroles, ton témoignage, conduisent-ils les autres vers Jésus ? Ta vie, laisse-telle transparaitre Jésus ?

 

·        As-tu les oreilles attentives, pour entendre, écouter en profondeur et ainsi pouvoir donner une réponse positive à l’Amour du Père qui souhaite arriver jusqu’à toi ?

 

·        As-tu les yeux du cœur ouverts, pour voir ce qui se passe réellement en toi et autour de toi, et pour reconnaître, dans chaque événement, la présence du Seigneur ?

 

 

Nous terminons ce temps de méditation par une prière partagée : demande, action de grâce, ou louange.

 

 

5.     Prions. (Prier c’est répondre au Seigneur qui nous parle toujours le premier.)

 

 

 

Me voici, Seigneur, oui, me voici,

 

Essayant d’apprendre à vivre chez Toi, dans ta maison,

 

Et laissant que ton message me pénètre, malgré mes contradictions.

 

Je ne suis pas  grand-chose, je n’ai pas, je ne vaux pas beaucoup.

 

Je suis ton simple serviteur, qui doute à chaque pas,

 

Qui risque peu, parce que sa foi est si faible

 

Qu’elle n’atteint pas le  grain de sénevé.

 

Me voici, Seigneur… Compte sur moi, malgré mes silences

 

Ou mes éclats, mes oublis et mes guerres secrètes,

 

Mes rebellions, mes promesses brisées…je crois à la joie de te servir !

 

Je crois à la grandeur de ce qui est tout petit.

 

Je crois en celui qui grandit l’autre par son attitude.

 

Je crois à la force de la foi, parce que c’est un don gratuit et sans charges.

 

Je crois en Toi et je crois un peu… en moi,

 

Même si je suis serviteur et disciple inutile.

 

Me voici, Seigneur !...

 

 

 

 

 

 

 

6.     Contemplation. Comment j’intériorise la Parole de Dieu ?

 

« Configurées à Jésus Sauveur, comme ses disciples » (Const. 2004)

 

Je contemple et je remercie : L’appel que Jésus m’a fait et la trajectoire de ma réponse-suite.

 

 

 

7.     Engagement. (La Parole doit conduire à un changement dans notre vie)

 

En ce dimanche « Journée Mondiale des Migrants »

 

·        A quoi pouvons-nous nous engager, nous en tant que communauté, pour accueillir, aider, soulager la souffrance de tant de nos frères, qui souffrent des déplacements et des changements profonds dans leur vie ?

 

 

 

8.     Oraison.

 

Je te remercie, Père, de m’avoir accordé la présence de ton Fils Jésus dans les paroles lumineuses de cet Evangile ; merci de m’avoir fait écouter sa voix, d’avoir ouvert mes yeux pour le reconnaître ; merci de m’avoir mis en chemin pour le suivre et entrer chez Lui. Merci, parce que je peux habiter avec Lui, en Lui et parce que Lui et Toi, vivez en moi. Merci de m’avoir appelé une fois encore, à renouveler ma vie. Fais de moi un instrument de ton amour : que je ne cesse jamais d’annoncer le Christ qui vient. Que je n’ai pas honte, que je ne me ferme pas, que je ne m’éteigne pas, mais que je sois de plus en plus heureuse, pour conduire à Lui tous ceux que tu me fais rencontrer chaque jour. Amen.

 

 

 

9.     Chant final.

 


La Sainte Famille

 

 

 

 

LA SAINTE FAMILLE.

 

31 décembre 2017.

 

 

 

 

 

1.     Prière initiale. Disposons-nous à recevoir, à supplier l’Esprit, pour que, sincèrement nous acceptions la Parole.

 

 

 

Sainte Famille de Nazareth, que nos familles

 

Soient des lieux de communion, des cénacles d’oraison.

 

Famille de Nazareth, que jamais plus dans les familles

 

Soient vécues des scènes de violence, de rejet, de division :

 

Que tous ceux qui ont été blessés où scandalisés

 

Connaissent, sans retard, consolation et guérison. Amen.

 

 

 

2.     Lecture de la Parole.

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (2, 22-40)

 

a)

 

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Siméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Siméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Siméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

 

b) Que nous dit le texte ?

 

En ce premier dimanche après Noël, où nous sommes imprégnés du climat joyeux de la fête, l’Eglise nous invite à contempler la Sainte Famille de Nazareth. L’Evangile aujourd’hui nous présente Marie et Joseph au moment où, 40 jours après la naissance de Jésus, ils vont au temple de Jérusalem. Ils le font par obéissance religieuse à la Loi de Moïse, qui prescrit d’offrir au Seigneur le premier né.

 

Nous pouvons imaginer cette petite famille, au milieu de tant de monde, dans les grands parvis du temple. Rien ne saute aux yeux, rien ne les distingue… Cependant ils ne passent pas inaperçus. Deux vieillards, Siméon et Anne, poussés par l’Esprit Saint, s’approchent et commencent à louer Dieu pour cet Enfant, qu’ils reconnaissent comme le Messie, lumière des hommes,  sauveur d’Israël. Moment simple, mais intense de prophétie : la rencontre de ce jeune couple plein de joie et de foi pour les grâces du Seigneur et ces deux personnes âgées, eux aussi pleins de joie et de foi par l’action de l’Esprit. Qui c’est celui qui fait qu’ils se rencontrent ? Jésus. Jésus fait se rencontrer les jeunes et les vieillards. Jésus est celui qui rapproche les générations. Il est la source de cet amour qui unit les familles et les personnes, vainqueur de toute méfiance, de tout isolement, de toutes distances. Ce qui nous fait penser aussi aux grands parents : combien importante est leur présence, la présence de nos aïeuls !

 

Le message qui provient de la Sainte Famille est, avant tout, un message de foi. Dans la vie de famille de Marie et de Joseph, Dieu est vraiment au centre, et il l’est dans la Personne de Jésus. C’est la raison pour laquelle la Famille de Nazareth est sainte, parce qu’elle est centrée en Jésus.

 

L’Enfant Jésus avec sa Maman Marie et avec saint Joseph, sont une image familière et simple, mais lumineuse. La lumière qu’elle irradie est clarté de miséricorde et de salut pour le monde entier, lumière de vérité pour tout homme, pour la famille humaine et pour chaque famille. Cette lumière qui nous vient de la Sainte Famille, nous urge et impulse à offrir chaleur humaine dans les situations familiales où, pour des motifs divers, la paix fait défaut, manque l’harmonie et aussi le pardon. Que notre solidarité concrète ne faiblisse pas, spécialement envers les familles qui vivent à ce moment des situations difficiles, à cause de la maladie, du chômage, des discriminations, ou la nécessité d’émigrer…

 

Recommandons à Marie, Reine et Mère de la famille, toutes les familles du monde, afin qu’elles puissent vivre dans la foi, la concorde, l’entraide mutuelle, et pour cela, j’invoque sur elles la maternelle protection de celle qui fut la Mère et la fille de son Fils.

 

     (Pape François)

 

3.      Temps de prière silencieuse (pour que les textes puissent illuminer notre vie)

 

4.      Méditation.

 

Nous terminons ce temps de méditation par une prière partagée : (demande de pardon, action de grâce, louange, pétition…)

 

 

 

5.      Prions. (Prier c’est répondre au Seigneur, car c’est toujours Lui qui nous parle en premier)

 

Que mes yeux te voient, doux Jésus si bon,

 

Que mes yeux te voient et je veux mourir.

 

Que ceux qui le souhaitent voient jasmins ou roses…

 

Moi, en te voyant, je vois mille jardins,

 

Fleur des Séraphins, Jésus de Nazareth…

 

Que te voient mes yeux et je peux mourir.

 

Rien ne me contente si Tu es absent,

 

Car c’est un tourment ce que l’ont ressent ;

 

Désir me soutient ainsi que ton amour !

 

Que mes yeux te voient, doux Jésus si bon,

 

Que mes yeux te voient et je veux mourir.

 

Sainte Thérèse de Jésus

 

 

 

6.      Contemplation. Comment j’intériorise la Parole de Dieu ?

 

Contemple Joseph et Marie avec l’Enfant dans les bras ; le vieillard qui se réjouit et l’embrasse ; Anne, l’aïeule qui prie et annonce aux auditeurs, qui apparaissent indirectement impliqués ; et toi-même, faisant partie du groupe : Que ressens-tu ? Que dis-tu au Seigneur ? A quoi t’engages-tu ?

 

7.      Engagement. (La Parole nous conduit à un changement dans notre vie)

 

 

 

Rends grâces à Jésus pour ta famille, pour l’Eglise, pour ta communauté, pour ta paroisse, pour tes amis… et demande-lui de t’apprendre à l’aimer, Lui, et aussi les frères.

 

 

 

8.      Oraison.

 

Jésus, Marie, Joseph, c’est en vous que nous contemplons la splendeur de l’amour vrai. Confiants, nous nous adressons à vous.

 

 Sainte Famille de Nazareth, fait de nos familles aussi, un lieu de communion et un cénacle de prière, d’authentiques écoles de l’Evangile, de petites églises domestiques. Amen.

 

9.      Chant final.

 

 

 

TEMPS DE SE REJOUIR - Avent 2017

III Dimanche de l’Avent. 17 décembre 2017 - Soeur Marie Jo Acosta

III Dimanche de l’Avent. 17 décembre 2017.

 

 

 

1.     Oraison initiale. Préparons-nous à recevoir et à supplier l’Esprit afin d’accepter sincèrement la Parole.

 

Tu es la Lumière, Seigneur,

 

Celui qui nous libère de nos obscurités, de l’erreur, du péché

 

Parce que Tu es la Vérité, Tu es notre Sauveur.

 

Aide-nous à voir l’obscurité et le péché dans notre vie,

 

Tout ce qui nous éloigne de Toi,

 

Ce qui nous empêche de vivre de ta Vie.

 

Donne-nous un cœur ouvert et fais-nous expérimenter

 

La joie et la paix qui viennent de Toi

 

Et que nous soyons lumière pour notre monde. Amen.

 

 

 

 

 

2.     Lecture de la Parole.

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (1, 6-8.19-28)

 

 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. » Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.

 

 

 

Que nous dit ce texte ?

 

 

Ce troisième dimanche de l’Avent a un surnom : « gaudete », le dimanche pour « se réjouir ». Il y a une semaine nous disions que l’Avent doit nous amener à un changement dans notre vie chrétienne, à remblayer les chemins, aplanissant les bosses, redressant les courbes, découvrant les erreurs, désarmant les conflits… pour que le Seigneur revienne pleinement dans notre travail quotidien…La liturgie de ce dimanche vient nous rappeler que la joie chrétienne se nomme aussi espérance. Parce que l’espérance chrétienne est source de joie. Isaïe, percevant le jour de l’arrivée du Messie s’exclamait : « J’exulte de joie dans le Seigneur et je me réjouis avec mon Dieu ».

 

Le prophète ajoutera une belle comparaison pour comprendre son bonheur : « comme le sol produit ses germes, comme un jardin fais pousser ses semences, ainsi le Seigneur fera germer la justice et les hymnes à la face de tous les peuples ». Voilà l’annonce de vraie joie : notre terre n’est pas maudite, nos jardins ne sont pas fanés, parce qu’un événement va se produire qui remplira de lumière, de vérité et d’innocence…ce que la terre, têtue, obscurci et renferme si souvent.

 

Cette bonne nouvelle était Celui que tous attendaient, et que le Baptiste annonça comme Lumière. Le thème de l’Avent ressort, comme préparation réelle à une venue réelle de Jésus Christ dans nos vies. Parce que seulement ceux qui sont conscients de leurs obscurités peuvent, vraiment espérer quelqu’un qui apporte la lumière.

 

La joie de savoir que le monde nouveau commence chaque fois que nous faisons de la place, en nous et autour de nous, au Royaume de Dieu que nous a apporté Jésus. Voici la bonne nouvelle : guérir les cœurs déchirés, libérer les captifs et les prisonniers, (n’importe quelles déchirures, captivités et prisons).

 

Dieu vient. L’année de grâce est proclamée. Portons un toast, sans chichis de bulles éphémères, mais dans la joie profonde et durable, celle qui nait de l’espérance du don d’une Personne qui est notre Bonne Nouvelle.

 

                                                           Jésus Sanz Montes. Archevêque d’Oviedo

 

 

 

3.     Temps de prière silencieuse (15 minutes ? pour que les textes nous pénètrent et puissent éclairer notre vie))

 

 

 

4.     Méditation. Ces questions peuvent nous aider)

 

 

 

·        « L’Esprit du Seigneur Dieu est sur moi, parce que le Seigneur m’a oint. Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux pauvres… proclamer une année de grâce du Seigneur »

 

 

 

·        Comment résonnent en toi  ces paroles d’Isaïe ? Comment tu les actualises dans ta vie ?

 

 

 

 

 

·        Le chrétien, comme Jean, doit annoncer, faire connaître Jésus, mais pour ce faire, il doit le connaître vraiment. Est-ce que tu connais en vrai, Jésus ?

 

Il est le centre de ta vie ?

 

Es-tu un témoin fidèle, capable de donner ta vie, ta renommée, ton statut, tes commodités…pour la justice, la paix… au bénéfice des autres ?

 

 

 

·        Jean exhortait à rechercher le Seigneur, est-ce que ta vie, tes attitudes, ton service et ton don aux autres les aide à chercher le Seigneur ?

 

 

 

 

 

·        Ta vie, ton vécu de la joie et de  l’espérance, ton engagement chrétien, est-ce qu’il stimule d’autres à connaître Jésus ?

 

 

 

Nous terminons ce temps de méditation par un partage, demande… action de grâce… louange…

 

 

 

 

 

5.     Prions. (Prier c’est répondre au Seigneur, qui nous parle toujours en premier)

 

Seigneur, ton envoyé, Jean le Baptiste n’a pas hésité à dire et redire

 

Qu’il n’était pas le Christ, qu’il venait préparer, disposer ta venue.

 

Parce que c’est Toi la Lumière du monde, Celui qui donne  un sens

 

Plénier à la vie. Il a été ton témoin, il t’a annoncé autant par ses paroles

 

Que par sa vie. Pour que tous viennent à Toi, pour trouver en Toi une vie pleine, Seigneur, aide-nous en ce Noël, pour que nous aussi, comme Jean,

 

Nous puissions porter témoignage de Toi dans nos familles,

 

Parmi nos amis, dans nos communautés.

 

Pour que ce soit Toi qui agis en nous et nous attire par des liens d’amour et de miséricorde. Fais-nous le cadeau de ta grâce pour être tes instruments,

 

pour que d’autres te cherchent et ainsi Tu sois pour nous Vie et salut. Amen.

 

                                                                                                   Jesùs A. Weisensee H

 

6.     Contemplation. Comment j’intériorise la Parole de Dieu ?

 

                               «Il était témoin de la Lumière »

 

7.     Engagement (la Parole doit nous conduire à un changement de vie)

 

« Que ce temps soit pour mon âme, l’époque d’un entier renouvellement » Or. 101 Emilie

 

Que se rallume en moi la lumière de la foi et se ravive l’engagement d’être témoin de Jésus.

 

8.     Oraison

 

Esprit Saint, qui te verses dans le cœur des prophètes, les témoins de Jésus, obtiens-nous l’énergie que tu as versée en Jean le Baptiste, le Précurseur, pour que, nous aussi nous annoncions la venue du Seigneur à tous ceux qui ne le connaissent pas encore. Amen.

 

9.     Chant final.