Recyclage 2016 : de Castres à Rome

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Du 16 au 31 octobre à Rome

3° journal du recyclage

Castres, 4 novembre 2016

 

 

JOURNAL DU RECYCLAGE DU 16 AU 31 OCTOBRE

 

Nous sommes arrivées à Rome le 16 octobre. Nouvel espace géographique. Maria Filomena Mecabo et Maria Asuncion, nous attendaient. Les deux communautés nous reçoivent : Cana et l’animation générale.

 

Nous arrivons chargées d’expériences personnelles et d’une certaine manière quelque chose d'un peu différent… un processus unique vécu par chacune, en communion avec beaucoup d’autres et spécialement avec le groupe et la petite communauté.

 

Jusqu’ici nous pouvons dire « Nous avons vu et entendu » la force charismatique bleue à Castres et dans les différentes communautés parcourues dans les divers lieux de France et pour certaines à Barcelone aussi.

 

Nous ne voulons pas ne pas vous partager combien nous avons été frappées par la force du Charisme bleu chez les laïcs.

 

Arrivant ici, nous avons abordé le processus de pénétrer dans l’histoire de la Congrégation. Nous avons joui du chemin de la béatification et canonisation de Sainte Emilie : la Bonne Mère. Et approfondir les défis et significations de la vie religieuse aujourd’hui, avec la couleur et l’identité bleue.

 

Les visites des lieux différents entrelaçaient, connaître et reconnaître le chemin parcouru dans l’Eglise, par les saints, les témoins et les martyrs.

 

Les fêtes de chaque pays, fortifient et animent ce processus.

 

La première expérience ecclésiale et communautaire se fut la canonisation de San Gabriel Brochero, saint Argentin, célébrée le 15 octobre.

 

Que partageons-nous du parcours historique ?

 

Notre sœur Maria Filomena nous introduit sur ce chemin, commençant le parcours par les archives, donnant vie à chaque espace, ramenant à ce présent la mémoire de notre passé, dans les lettres de notre Bonne Mère, réponses, échanges de grand prix, ainsi que les différentes étapes de l’histoire de la congrégation jusqu’à nos jours.

 

Visitant les lieux, nous reconnaissons l' espace où tous les jours travaillent les sœurs pour la Congrégation, nous le sentons à chaque pas et ils deviennent « notre maison ».

 

Nous sommes ensuite invitées à faire ce parcours historique à travers les Mères Générales, commençant par Emilie, jusqu’à Mère Sylvie.

Elles nous présente les différentes théories sociologiques, signalant qu’il y a, en elles, des décisions, des options idéologiques.

 

La proposition à aborder, c’est une sociologie qui nous aide à comprendre et transformer la réalité. Nous travaillons en groupes, la vision et les perspectives qui s’ouvrent en elle, à partir de ce moment nous continuons à approfondir en communauté et au niveau personnel, tout le long processus historique. Ces sont des apports très riches, nous nous retrouvons avec des femmes consacrées, qui ont vibré face aux diverses situations qui se présentaient à l’Eglise, à la société et par le même processus, à la Congrégation. Nous voyons en elles qu’à partir de leurs perspectives historiques, religieuses et leur vision du monde, elles répondaient avec courage, confiance et en prenant soin du charisme et de l’extension du même, ainsi que la délicate attention aux sœurs, très souvent personnalisée, dans les moments les plus pénibles de la Congrégation, de la communauté.

 

Nous achevons ce processus, nous sentant responsables de donner une réponse à notre temps historique, visionnaire, dynamique et nous engageant dans l’ensemble. Protagonistes, invitées et invitant d’autres à continuer cet appel du charisme.

Il nous interpelle à poursuivre enregistrant notre moment historique, conscientes de que nous portons un trésor dans des vases d’argile.

 

Dans ce climat, d’avancer sur le sacré de l’histoire, sœur Maria Luiza nous partage le processus de béatification et canonisation de Sainte Emilie, « notre Bonne Mère » ; nous commençons par une action de grâces à toutes et à tous ceux qui ont porté, apporté, ce long parcours, commencé 94 ans après son décès. Détail qui n’est pas insignifiant, car il est une des raisons pour laquelle le processus de canonisation fut un processus « historique » et non de témoignage. La différence c’est qu’après tant d’années, il n'y avait plus personne quie pouvait  témoigner parce qu'elle avait connu sur Emilie. Ce fut un long processus et dur  par moments. Mais ce qui importe c’est qu’aujourd’hui, nous célébrons dans la joie Sainte Emilie.

 

Encore un pas de plus, « Cheminer, dans la Vie Religieuse ».

 

Deux apports animent la réflexion ; ceux des Sœurs Márian Ambrosio et Geni dos Santos.

 

Nous avons quelques clés, pour continuer nos réflexions.

 

La vie religieuse n’est pas une idée, c’est nous, « ici et maintenant ». En ce moment historique et face aux besoins du monde, des êtres humains et du cosmos.

 

Un texte nous inspire : aujourd’hui la Ruhajj, l’Esprit, nous offre un temps de renouvellement, il y a des apports (jardiniers) qui fertilisent la terre, nous invitent à rester alertes, à participer activement dans ces espaces ecclésiologiques, de vie consacrée, de théologie, de science, de nos propres pratiques, qui donnent des éléments pour re- signifier notre consécration de disciples.

 

Deux clés importantes sont nécessaires dans ce processus de re-signification :

 

            1 – La clé ‘disciples radicaux’ (la prenant comme racine) .

 

            2 – La clé des relations évangéliques .

 

Trois questions nous ont vivement interpellés :

 

·       Que sommes-nous ?

 

·       Que faisons-nous ?

 

·       Comment le faisons-nous ?

 

 Nous avons, peu à peu, trouvé la clé, spécialement dans le « comment le faisons-nous ? Elle contient l’identité, marquant un style de vie religieuse BLEUE.

 

 Le dernier jour, nous avons terminé par un temps pour faire notre projet personnel.

 

Une célébration réalisée par les trois communautés,a été l' occasion d'une belle action de grâces. L’envoi fut un moment plein d’émotion, réalisé dans la chapelle de la maison. L’Equipe d’Animation nous envoie à nos provinces et missions. Nuria nous donne le signe qui sera mémoire et courage dans notre quotidien communautaire et de mission.

 

Merci beaucoup !! à toutes les sœurs qui ont rendu possible ce temps de réflexion personnel et communautaire.

 

NOUS TERMINONS, TRES RECONNAISSANTES, PARTAGEANT LE REPAS FRATERNEL, PERCEVANT  L’ESPRIT DE FAMILLE QUI NOUS A ACCOMPAGNEES DANS LES DIFFERENTS MOMENTS ET SERVICES REÇUS DE NOS SŒURS DES DEUX COMMUNAUTES… Merci beaucoup ! 

Très chères Sœurs de l’Equipe d’Animation Générale : Nuria, Rosangela, M. Béatrice : MERCIIII !!!

 

 

Communauté Hauterive :

Sœurs Conchita, Elisenda, Rosa B, Terezinha, Fermina, Dolores.

 

 

Pour voir les photos: http://www.cicressources.net

A Rome : grande richesse

Geni dos Santos Camargo, soeur de la Sainte Famille de Bordeaux est venue réfléchir avec le groupe de recyclantes comment re-signifier la Vie Religieuse Apostolique aujourd'hui .

Ainsi le groupe du recyclage 2016 chemine vers la fin de ce temps d'approfondissement et de re-signification de la vie religieuse comme Sœurs Bleues. Pour terminer, une célébration les réunit toutes au jardin pour un moment d'action de grâce et célébration de la Parole.

Ensuite, à la chapelle du Romitello après une salutation à la Vierge, Núria, Rosangela et M. Béatrice remettent à chaque participante le symbole souvenir du recyclage et l'envoient en mission dans leur province.

 

A Rome... Quelle joie !


A la fin de la retraite à Castres, après 15 jours au berceau de la Congrégation, nous, le groupe des recyclantes, nous rendons à Rome, au centre du christianisme pour poursuivre notre formation. Nous sommes très reconnaissantes à la communauté des Sœurs de la Maison-Mère pour leur accueil chaleureux et pour le témoignage de vie présent dans chaque geste quotidien. Qu’Emilie intercède pour toutes !

 

Nous sommes chaleureusement accueillies par les Sœurs de la Maison Générale. Lundi 17, à la basilique Saint-Pierre, la célébration d’action de grâces du Père José Gabriel del Rosario Brochero, un argentin nous donne l’occasion de revoir ou découvrir ces lieux qui nous sont chers.

Après, une visite rapide du Vatican, un temps nécessaire pour que le groupe s’acclimate, nous commençons la 2ème étape du travail.

Avec Maria Filomena Mecabo, l'étude de l’Histoire de la Congrégation afin de "En regardant le passé avec gratitude [...] repasser l'histoire pour garder vivante l’identité et ainsi renforcer l'unité de la famille et le sentiment d'appartenance [...]. » (Pape François)

Très intéressant de relire l'histoire de la Congrégation fondée par Sainte Jeanne-Emilie à travers les lettres écrites par les Supérieures générales.


2ème  journal du Recyclage

 

2ème JOURNAL DU RECYCLAGE   2016

 

 

 

Rome, 26 octobre 2016

 

 

 

 

 

Chers frères et sœurs,

 

 

Comme nous vous l’avions annoncé dans le 1er Journal du Recyclage 2016, le 10 nous avons commencé notre retraite. A l’ouverture de ce recyclage, Nuria nous adressait quelques mots, où elle nous rappelait les objectifs que nous nous proposions. Le défi du recyclage est de recréer notre identité et appartenance. Le passage du « je » (identité) au « nous » (appartenance) dans sa caractéristique inclusive. Ce qui veut dire, prendre conscience, jusqu’au plus profond de notre être et, à partir de là parler dans un processus d’intégration et humanisation. D’après le dicton : « qui se ressemble s’assemble » nous nous sommes assemblées autour d’une mémoire, une réalité, que nous essayons de rendre présente aujourd’hui et maintenant : Jésus Christ, à partir du don (charisme fait à une femme : Emilie. Nous voulons nous actualiser dans un mode de vivre et d’agir spécifique (spiritualité). C’est en quoi nous nous ressemblons. La similitude recrée notre appartenance et celle-ci se résume dans l’appel à suivre Jésus à partir d’une manière singulière en lien avec le Charisme.

 

« En syntonie avec l’expérience vécue par Emilie, en syntonie avec les desseins d’amour que Dieu a envers chacun, envers l’humanité et le cosmos,  partant d’être disciples alternatifs et inclusifs, ce qui questionne nos modèles et nos structures, consécration et citoyenneté, mystique et prophétie » fut l’inspiration avec laquelle nous avons commencé notre retraite, comme femmes, marquées dans leur féminité et marquées par le regard miséricordieux de Jésus.

 

Nous poursuivons la retraite « en syntonie avec l’expérience de miséricorde expérimenté par Emilie » en priant le texte de Lc 7, 36 à 50 : « Je suis entré chez toi… » Lc 7, 44b) Comme Jésus interpelle Simon, nous nous sommes préparées à écouter Jésus nous dire : « Je suis entré chez toi »…Mais, comment l’accueillons-nous ? Jésus es l’invité, et subitement toute l’attention tourne autour d’une femme anonyme, laquelle assise aux pieds de Jésus, devient un modèle de femme disciple, femme d’intériorité, de rencontre. Elle s’ouvre au plan d’amour de Jésus sur elle.

 

Et moi, en quoi je mobilise mes énergies ? Qu’est-ce qui est essentiel pour moi ? Ou bien, qui est essentiel pour moi ?

 

Le texte de Jn 4, 5-42, est la référence de l’oraison du troisième jour, avec la présence de Jésus au bord du puits, comme la miséricorde qui se prépare à une rencontre de personne à personne. Sans le savoir, cette femme est attendue en ce lieu de sa lutte quotidienne. Un mouvement surprenant dans le cas d’une femme, une femme samaritaine, dont la vie n’est pas tout à fait correcte. Jésus prend la condition de mendiant et la femme en est surprise : Comment, toi, qui es juif, tu demandes à boire à une Samaritaine ? C’est une femme instruite qui s’exprime ; elle sait que la Loi de Moïse  ne permet pas  à un homme d’adresser la parole à une femme en étant seuls et que les juifs n’ont pas de relations avec les samaritains. Dans de telles conditions, seul le visage humble et miséricordieux de Dieu peut s’adresser ainsi  à une femme. Pour ne pas la désorienter, Jésus lui donne une réponse dans la logique de la question et le don : « Si tu savais le don de Dieu…c’est toi qui lui demanderais et il te donnerait de l’eau vive… » Jésus inverse la relation, invitant la femme à s’ouvrir au don. Elle se convertit en missionnaire de la Bonne Nouvelle et se transforme en un pont de rencontre entre Jésus et les Samaritains, qu’elle conduit au lieu même de son expérience –prés du puits-.

 

 A l’étape où je me trouve, quelle est la vie que j’offre ?

 

La miséricorde, comme visage féminin de Dieu, ce fut le thème du 4ème jour. La relation qui unit Dieu à l’humanité est basée uniquement sur la miséricorde. Dieu aurait pu abandonner l’humanité à son péché après la chute d’Adam et Eve, mais il est passionné par l’être humain, alors il crée des stratégies pour que les hommes et les femmes puissent récupérer leur dignité de fils et filles de Dieu. De la même façon Emilie avait cet objectif dans les œuvres qu’elle entreprenait et que nous continuons aujourd’hui : vivre en harmonie avec la volonté de Dieu, colonne vertébrale de notre spiritualité.

 

Après une journée de recherche pour redécouvrir l’identité du Dieu d’Emilie, nous nous unissons aux pèlerins d’Emmaüs Lc 24, 13-35. Jésus les aborde et ouvre une perspective différente, une nouvelle interprétation de la réalité. Sa présence fait brûler leur cœur. De là l’invitation : « Reste avec nous » Ici, nous atteignons une nouvelle dimension de notre trajectoire. « Je suis à la porte et je frappe... » « Je suis entré chez toi… » « Reste avec nous, Seigneur ! » Comme la découverte du Dieu d’Emilie, la rencontre avec Jésus offre une nouvelle vision, un regard plus large, change le cœur et l’esprit, transforme du dedans et aide à lire la réalité avec des yeux tout neufs. Le changement qui se suivi devint transformation, source de fécondité missionnaire.

 

En syntonie avec Marie, témoin de miséricorde dans sa forme d’accueillir le dessein de Dieu, fut le thème du dernier jour. Son FIAT à l’annonciation a apporté le salut de l’humanité. Elle a été le pont par lequel Dieu manifeste son dessein d’amour.

 

Marie es la femme d’intériorité, elle est carrefour de rencontre de la Sainte Trinité, le Père lui communique son dessein d’amour pour l’humanité à travers l’ange et elle, elle offre tout son être pour  laisser féconder par l’Esprit, la Parole. Elle fait jaillir la joie de sa cousine Elisabeth, avec laquelle elle partage la grâce du salut. En Marie, être servante du Seigneur, se traduit par accueil, confiance, abandon et obéissance au dessein de Dieu, par laisser que la parole devienne chair en elle, en vivant les imprévus de Dieu au quotidien, en vivant intérieurement en sa présence.

 

Et moi, suis-je servante du Seigneur aujourd’hui ?

 

Notre retraite se termine par un déjeuner festif. Ce furent des journées de silence, d’oraison, de partage… L’après-midi nous avons un temps de rencontre, de remerciement et gratitude envers les sœurs de la Maison Mère ; elles ont été pour nous des témoins de l’accueil, des relations fraternelles, de l’esprit de famille et missionnaire.

 

Grande émotion dans l’adieu et la sortie de la Maison Mère si chère, pour continuer notre processus à Rome.

 

Nous vous embrassons fraternellement, chacun, chacune de vous,

 

 

 

Vos sœurs de la communauté Coraly : Anna Maria, Myriam, Beatriz Maria da    Penha, Carmen Halim et Denize Mendes.

 

Pour voir les photos: http://www.cicressources.net

 

 

1er journal du Recyclage

Pour voir les photos cliquer sur l'Album photo de chaque jour à la suite du Journal

er JOURNAL DU RECYCLAGE 2016

 

 

 

Castres , 13 octobre 2016

 

 

 Chers soeurs et frères,

 

 

 

Nous voulons partager avec vous un peu de ce que nous sommes en train de vivre comme groupe de recyclantes / 2016.

 

Le début étant prévu pour le 1er octobre, peu à peu, les soeurs invitées à ce recyclage sont arrivées à la maison mère les jours antérieurs. Ici, nous avons été accueillies avec affection par la communauté et par l’Equipe d’Animation Générale qui ont pensé et préparé tout jusque dans les moindres détails pour que nous soyons dans une ambiance propice pour commencer ce temps et “réaviver notre identité-mission”, objectif de cette rencontre.  

 

Après les orientations générales et la reprise du chronogramme, une célébration nous a permis de parcourir, calmement et intensément, différents lieux de la maison mère: l’entrée principale avec les clés, reprenant l’icône des clés d’Emilie pour raviver notre identité-mission, les couloirs, les escaliers, la chapelle, l’infirmerie où Emilie a vécu ses derniers moments, le jardin, le puits et la tombe.  Tous ses endroits parlent très fort et nous invitent à renouveler notre espérance et notre enthousiasme pour maintenir vivant le charisme que Notre Bonne Mère nous a laissé.  

 

Encore en ce soir du 1er octobre, nous avons pris part à un récital offert par le groupe GAJ, à la chapelle de la maison mère dans le cadre de la clôture de l’année d’Emilie à Castres. Ils nous ont montré ainsi “le visage joyeux de l’église de France” selon les propos de Michelle Cancalon. Ce sont des jeunes témoignant de leur foi et de leur engagement à travers de belles chansons, y compris des chansons sur Emilie :  Emilie, comme toi nous avons entendu la voix du Seigneur... Emilie, como você, escutamos a voz do Senhor ....

 

 Le 03 octobre, jour de la fête de sainte Emilie, nous avons eu des moments d’étude et de réflexion sur les thème de femmes centrées sur Dieu seul et Disciples de Jésus Sauveur, parfaitement accordés à ce jour. Le soir à 18 heures, à la Platé, a eu lieu à la célébration eucharistique présidée par l’Archevêque d’Albi, Mgr Jean Legrez. Il a relevé comment Emilie est chérie, aimée et devient chaque jour plus connue et admirée pour le charisme qu’elle a laissé à tous ceux qui désirent l’avoir comme modèle de vie. Durant cette célébration, a été bénie la 34ème cloche du carrillon de N.D de la Platé. Elle pèse 450 kg et dessus est gravée cette phrase : ” je m’appelle Emilie et je chante pour la paix”. Beaucoup de laïques et “amis d’Emilie” comme on les appelle ici, étaient présents. A la fin de la célébration, un verre de l’amitié a été offert sur place, tout au fond de l’église. Nous avons eu ensuite le repas festif à la maison mère en présence de l’évêque, de quelques prêtres, du Directeur du Lycée et de la Résidence, de quelques proches collaborateurs et de nous toutes qui avons eu le privilège d’être ici en cette fête.

 

Le chronogramme continue... L’étude des thèmes proposés se fait collectivement ou par le moyen de réflexions individuelles et en petites groupes, de manière à avoir le temps nécessaire pour approfondir les contenus qui nous invitent à revoir notre cheminement. La visite des lieux par où est passée Emilie nous aide à raviver nos engagements. Au château d’Hauterive, nous avons été accueillies par Mme Brigitte de Villeneuve, qui a perdu son mari, Louis de Villeneuve, il y a peu de temps. Elle nous a littéralement ouvert les portes du château. Dans le jardin, avec les mains sur la table de pierre, nous avons renouvelé notre option de suivre Jésus sur les pas d’Emilie. Ensuite nous avons parcourru, chacune selon son rythme, le parc, s’imprégnant de la présence d’Emilie en ces lieux. Nous avons vu ce balcon d’où Emilie, regardant les champs et les alentours du château, confiait à son amie Coralie combien cela lui coutait de laisser son père et ces lieux qui lui étaient si chers. “Mais quelque chose de plus fort l’attirait : “mon père c’est pour Dieu que je vous laisse, je veux servir les pauvres”.

 

Ensuite, nous sommes passées au salon du château. C’était une grande émotion puisque pour beaucoup d’entre nous c’était la première fois que nous entrions à l’intérieur du château. Nous regardions tout, cela nous paraissait quelque chose de magique, être là dans cette grande salle, toucher les chaises, les fauteuils de l’époque, contempler les cadres, poser les pieds sur les marches de ces escaliers... impossible de décrire ce que nous sentions et expérimentions... Nous n’avons pas quitté Hauterive sans être passées à l’église paroissiale (aujourd’hui chapelle du village) où Emilie a prié tant de fois et au cimetière où reposent des membres de la famille de Villeneuve. Après, nous avons été au château de Gaïx aussi rempli de sens : nous regardons les alentours, devant, derrière, le jardin... Nous voulons sentir tous les lieux par où est passée Emilie, être tout proche, enregistrer des photos et encore plus de photos, comme si nous cherchions à garantir le souvenir de ces moments si forts et si significatifs que chacune de nous expérimentait à sa manière, en accord avec le bagage des années de vie, toutes chargées de beaucoup d’expériences. La fin de la soirée a été réservée pour une visite à la communauté de Lautrec - la anciènne chapelle qui est maintenant salle de cinéma -  local où Emilie avait fait l’acte d’abandon. Nous avons rencontré dans la communauté les soeurs, Marie Sylvie, Paule et Saint Vital, témoins vivants d’une vie consacrée entièrement donnée à Dieu et aux soeurs et frères : personnes accueillantes, joyeuses, enthousiastes missionnaires à l’intérieur de leur maison auprès des résidents. Nous ne pouvions terminer autrement cette riche journée.

 

Toulouse fait partie du parcours. À la cathédrale St Etienne, nous avons renouvelé notre foi et nous engagements baptismaux tout près du baptistère où Emilie fut baptisée. Non moins significatif, fut la lecture dans les trois langues, de la lettre aux quatre premières missionnaires devant le cadre de saint François Xavier.

 

Nous avons laissé Toulouse pour Pibrac, le village où a vécu Sainte Germaine, la fille de la campagne, amie des pauvres et rejetée par ses parents, celle qu’Emilie a prié pour demander que cesse  l’épidémie du choléra. Il nous est raconté par les Mémoires qu’Emilie a été jusqu’à Pibrac avec une novice, une postulante et une élève. Le guide nous apporte des détails très intéressants de la vie de cette humble sainte. Son corps fut trouvé intact, 40 ans après sa mort, ce qui attirait beaucoup de monde en pèlerinage à ce lieu. Lors de la révolution, les révolutionnaires ont tenté de détruire ce corps mais cela n’a pas empêché la dévotion de se poursuivre et finalement, elle fut béatifiée puis canonisée en 1854. Nous ne pouvions pas manquer de visiter Albi avec son imposante cathédrale, dont la construction a duré plus de deux siècles. Un guide nous a donné l’explication sur le sens de toutes les peintures et sculptures qui avaient comme objectif une catéchèse sur l’Ancien et le Nouveau Testament.

 

 

 

Le samedi 08 octobre a été réservé pour aller à la Maison de Notre Mère Immaculée: Lourdes. Elle impressionne par la grandeur qui contraste avec la fragilité de la vie de tant de personnes fragilisées et âgées dans les chariots roulants. Avec beaucoup de liberté - un trait caractéristique de cette rencontre – chacune de nous peut aller là où elle veut : au sanctuaire, à la grotte aux oratoires avec le Saint Sacrement exposé, au chemin de croix, participer aux célébrations eucharistiques selon la langue de son choix, se confesser... Nous avons ainsi passé notre matinée. La communauté de la Cité saint Pierre nous attendait pour le repas déjeuner. C’est une communauté dont la mission est d’accueillir les pèlerins qui ne sont pas eu condition de payer un hôtel. Les soeurs accueillent, coordonnent et orientent les bénévoles qui viennent pour aider à la cité. Impressionnant, l’esprit missionnaire qui traverse la vie et la mission de ces soeurs d’un certain âge déjà, mais encore très actives. Après la visite du directeur qui nous a offert le café, nous visitons la maison des soeurs, puis nous prenons congé d’elles, emportant chacune, une statue de la Vierge qu’elles nous ont offert en souvenir.

 

Guidées par soeur Jean Marie, nous commençons la visite au musé des apparitions, puis au moulin de Boly où est née et a grandi Bernadette et enfin au cachot où la famille vivait lors des apparitions. Avec un dynamisme impressionnant cette soeur, avec ses 80 ans, nous a conduit dans tous ces lieux. Finalement, nous arrivons à la communauté de Soum, où les soeurs Marie Simone, Hélène Marie et Françoise nous attendaient avec un délicieux goûter et une affection qui est la marque de l’esprit de famille que nous rencontrons partout où nous passons.

 

Après un jour intense à Lourdes, la matinée du dimanche est libre, nous permettant de nous reposer, faire mémoire des moments plus forts et célébrer tout cela à la messe  de 11 heures en la cathédrale st Benoît. Et l’après-midi, nous nous sommes rendues à l’emplacement de l’ancienne prison où Emilie et ses soeurs portaient la soupe aux prisonniers, puis à la rue Tolosane devant ce qui était la première maison de la Congrégation. Nous avons également eu le privilège de connaître la communauté saint Jacques où les soeurs nous ont partagé la mission qu’elles réalisent là et ont donné un beau témoignage de leur vie fraternelle. Selon l’expression de l’une d’entre elle, c’est la communauté idéale dont elle a toujours rêvée : fraternelle et missionnaire.

 

Cela vaut la peine de dire qu’à ce groupe de recyclantes a été faite la proposition de se constituer en trois communautés de vie dont les noms retenus sont Emilie, Coralie et Hauterive. Ce sont des espaces différents de ceux collectifs, ou en groupe de langue, ou même individuels. Cette organisation veut favoriser des moments de partage plus profonds des thèmes étudiés et faciliter aussi la connaissance des personnes avec leurs différentes formes de voir et de lire la réalité.

 

 

 

Cette première étape du recyclage se termine avec la visite de la Résidence Emilie de Villeneuve. Les soeurs qui vivent là sont celles qui ont livré leur vie à la mission, beaucoup d’elles en Afrique, qui maintenant vivent leur mission accompagnant, la Congrégation et la situation du monde, de leurs prières. Ce 10 octobre, à 18 heures, nous avons commencé la retraite animée par M. Philomène et Eliane, les deux soeurs envoyées en mission à la maison mère.

 

Maintenant c’est le moment de remercier, remercier et encore remercier pour tout ce que nous avons vécu ces jours-ci.

 

Vos soeurs de la Communauté Emilie

 

Maria Yolanda, Vicenta (Irene), Clara, Clotilde Thérèse, Begoña, Marly Benachio

 

 

Pour voir les photos: http://www.cicressources.net

 

 

1er octobre : Ouverture du recyclage  à la Maison-Mère

Ouverture du Recyclage

 

Avec toutes déjà présentes, et la présence d’Eliane Claire et de Marie Philomène qui font partie de la communauté de la Maison Mère, Michèle Cancalon accueille le groupe et donne les orientations pratiques de la maison. Ensuite Nuria souhaite la bienvenue au groupe.

 

 

La veille nous avons eu la joie de vivre un moment joyeux avec le festival de musique du groupe GAJ de Castres, évènement mis en place par les « Amis d’Emilie de Castres », en préparation à la fête de Sainte Emilie le 3 octobre et pour conclure l’Année d’Emilie proclamée par Nuria à l’occasion de la canonisation de Sainte Jeanne-Emilie le 17 mai 2015.

 

Moment de plaisir, de joie, avec un répertoire de chants de France dont quelques- uns pour Sainte Emilie. Moment de surprise aussi car il y a eu un moment d’interaction avec les musiques des pays des sœurs du recyclage, appelées à enrichir le répertoire.

 

La chapelle était remplie avec des personnes à la tribune.

 

C’était un début différent, joyeux en union avec la Communauté de Castres.

 

 

3 octobre Fête de Sainte Emilie : la spiritualité

 

Le jour de la fête de Sainte Emilie, le groupe des recyclantes a réflechi, approfondi et prié sur la Spiritualité.

 

A la fin de la journée une jolie célébration eucharistique dans l'église de La Platé suivi d'un verre de l'amitié avec tous : sœurs, laïcs Amis d'Emilie et les présents à la célébration.

 

Ensuite, souper à la Maison Mère avec l'évêque et les concélébrants.

 

Pendant la célébration il y a eu lieu la bénédiction de la 34ème  cloche du Carillon de La Platé, nommé Emilie.

 

4 octobre : "Femmes centrées sur Dieu seul"

Le groupe des sœurs  du recyclage se réunissent en « petites communautés » pour réfléchir sur le thème «Femmes centrées sur Dieu Seul ».

 

 

Avec Sœur Christiane nous visitons la salle des archives de la Congrégation à la Maison-Mère et admirons son savoir-faire dans l’organisation des documents.

 

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5 octobre Visite des lieux où a vécu Emilie : château d'Hauterive, de Gaïx et Lautrec

La visite des lieux où a vécu Emilie fait partie du programme du recyclage. À Hauterive, autour de la table de pierre, les recyclantes se sont réunies pour renouveler leur engagement à Dieu au service des pauvres.

 

Non moins importante a eté de prier à l’église, en face du château, se promener dans le jardin et admirer le balcon où Emilie confiait à son ami Coraly combien il lui coûtait de quitter son père et le château si cher.

 

Il était passionnant, aussi, de pénétrer dans le château de Gaïx et revoir les endroits où les deux amies ont parlé de leurs projets.

 

Enfin, la visite à la communauté de Lautrec - où Emilie a fait son acte d'abandon. Toutes ont été enchantées par l'accueil, l’affection, l'esprit missionnaire et l'enthousiasme des sœurs Paule, Marie Sylvie et Saint-Vital.

 

7 octobre  Visites à Toulouse, Pibrac et Albi

Les journées entremêlées d'étude et de célébrations, les recyclantes ont visité d'autres lieux où Emilie a passé:

 

 • Dans la cathédrale de Toulouse, devant le baptistère où Emilie a été baptisée, les sœurs ont renouvelé leur foi et leur engagement à vivre le 4ème voeu. Devant l'image de saint François Xavier, où a été lu la lettre aux quatre premières missionnaires en Afrique, chacune a renouvelé son envoi en mission, là où Dieu l’appelle aujourd'hui.

 

 • Pibrac, endroit simple, mais qui parle haut et fort aux disciples d’Emilie, car c’est aux pieds de Sainte Germaine qu’Emilie a prié au cours de l'épidémie de choléra accompagnée d'une novice, une postulante et une élève.

 

 • Dans l'imposante cathédrale d'Albi, dont la construction a pris plus de deux siècles, un guide nous a expliqué la signification de toutes les sculptures et peintures, une vraie catéchèse de l'ancien et du nouveau testament.

 

9 octobre : Visites Lourdes -Castres - Résidence Emilie de Villeneuve

 

Comme prévu, le pèlerinage à Lourdes a enrichi notre vécu de foi. Être dans la foule qui remplit Lourdes et prier ensemble nous fait sentir davantage « Eglise ». Il y a eu des moments très riches où chacune portait les intentions des personnes chères qui font partie de la vie et de la mission des communautés en les mettant aux pieds de Marie.

 

 

Nous avons pu connaître la Cité Saint Pierre où les sœurs ont la mission de préparer et de guider les bénévoles très nombreux et aider les pèlerins… Le groupe s’est senti corps congrégationel avec la communauté qui y travaille. Le directeur du Centre d'accueil pour les pèlerins a témoigné de l'importance de la présence des sœurs dans cette mission.

 

 

Avant de revenir à Castres, nous avons eu la joie d’être accueillies par la communauté de Soum, une communauté joyeuse et enthousiaste qui nous a reçues avec un délicieux goûter et de l'affection qui révèle l'esprit de famille présent dans n’importe quelle communauté de sœurs bleues.

 

 

Avant de commencer la semaine de retraite, des moments très appréciés dans la rue Tolosanne - première résidence d’Emilie, la prison et la communauté Saint Jacques dont le témoignage de joie, de fraternité et d'esprit missionnaire des sœurs de la communauté nous a touchées toutes.

 

 

À côté de la Maison Mère, la Résidence Emilie de Villeneuve accueille en plus des laïcs les sœurs maintenant âgées et malades. Ces « témoins » de vie missionnaire donnée pleinement à la suite du Christ interpellent les sœurs d’aujourd'hui à donner continuité au projet d’Emilie là où elles sont envoyées.

 

Du 10 au 15 octobre : Retraite spirituelle

Après la première partie du recyclage, un arrêt pour approfondir le vécu de ces journées intenses. La retraite spirituelle, du 10 au 15 octobre dont le thème est : « En syntonie avec l'expérience de Dieu vécue par Emilie » va certainement permettre à chacune de nous de nous plonger dans l’expérience d’Emilie pour qu’elle devienne aussi la nôtre. 


Chronogramme du Recyclage

Recyclage du 1er au 31  octobre  2016

Lundi

Mardi

Mercredi

Jeudi

Vendredi

Samedi

Dimanche

 

 

 

 

 

1

Bienvenues

Visite de la Maison Mère

Célébration d’ouverture

2

Fête d’ Emilie et célébration

Présentation de l’organisation

3

Spiritualité du Charisme

Messe à La Platé, 18h  

4

Visite: Lautrec, Hauterive, Gaix

5

Femme centrée en Dieu Seul

Disciples de Jésus Sauveur

6

Visite : Toulouse

Pibrac et Albi

7

Recherche de la Volonté de Dieu

 

8

Visite : Lourdes

 

9

Castres

Messe - Cathédrale visite:  La Platé

prison, place

10

Synthèse

Après midi partage

Début de la retraite à 18h

11

Retraite

12

Retraite

13

Retraite

14

Retraite

15

Retraite jusqu’à 12h

Après midi rencontre avec les soeurs de la  Maison Mère

16

Voyage vers Rome

 

17

Accueil

18

Visite S.J.Letran, Scala Santa,

Ste Marie Majeure

 

19

visite de la maison

Audience du  Pape

 

20

VR:  mode de vie signifiant pour aujourd’hui

 

21

VR:  mode de vie signifiant pour aujourd’hui

 

22

VR:  mode de vie signifiant pour aujourd’hui

 

23

Visite : Assise

 

24

Histoire de la Congrégation

25

Histoire de la Congrégation

26

Histoire de la Congrégation

27

Histoire de la Congrégation

28

Visite Rome

 

 

29

Ressignification du 4º Voeux

30

Synthèse vitale

31

M-“Avaliação” et

 Après midi    célébration

 

Obs.: La persone  qui  prépare le thème, prend la responsabilité de  l’ initier comme  oraison .