Mission à Mekambo


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Octobre 2014

Le 3 octobre 2014, c'était le deuxième anniversaire de la fondation dans ce beau coin du Gabon, tellement éloigné des autres réalités que nous connaissions qu'il nous semblait être un autre pays.

 

Quoi de neuf ?

 

Avec nos sœurs de Mekambo, nous sommes engagés sur un chemin d'itinérance où nous apprenons au jour  le jour le chemin de l'accueil, de la différence de l'autre qui le fait passer de l'inconnu au frère et à la sœur.

 

Après ces deux premières années d'expérience, nous commençons à sentir un peu plus les véritables besoins de la population. Des expériences se confirment comme la bibliothèque ambulante, la médecine alternative, l'accompagnement pastoral et la formation des leaders...

 

Tout cela demande d'être attentive à l'Esprit, d'inventer des moyens d'agir en corps... de construire une salle polyvalente...

La nouvelle communauté composée de Chimène, Elva Flaviana, Maria Luiza Andrade et Laure Cynhtia a de nombreux rendez-vous  au cours de cette année de la vie consacrée, année de la Joie....

 

Accompagnons-les pour qu'elles soient chaque jour un peu plus selon le rêve initial de la population de Mekambo : "soleil de Dieu"

 

RAPPELONS-NOUS !

La Mission de Mekambo se situe à l'extrême nord-est du Gabon, à 752 Km de Libreville et est différente de ce que nous avons connu jusqu'ici : langues peuples coutumes ce qui a fait dire à Cinthia, Gabonaise :

"Pour moi, c'est comme si je partais à l'étranger".           


En arrivant ici à Mekambo, communauté Nazareth 

  mars 2013

 - « En arrivant ici, je portais en moi la joie et la reconnaissance d’avoir été choisie pour une telle mission… Le Seigneur m’a montré qu’il me précédait… En vivant ici, j’ai compris que j’étais à l’école d’un nouveau peuple, avec une autre mentalité, mais un peuple heureux de notre présence et conscient qu’elle lui redonne espérance et dignité auprès des autres peuples du Gabon…

 

- En arrivant ici, j’ai retrouvé ma passion pour la nature et les gens simples dont la joie me touche sincèrement, leur générosité, le sens du partage des produits de la terre, la présence gratuite… Je vais de surprises en surprises de Dieu, j’ai la certitude qu’il nous accompagne".

 

- "En arrivant ici, je portais en moi beaucoup d’énergies nouvelles. J’ai été émue par l’attente de ce peuple, qui nous disait que nous étions "le soleil de Dieu pour eux" au cœur de la forêt. Dans cette attitude de gratitude et de disponibilité, avec une conscience vive de la mission confiée : incarner ici dans cette partie du Gabon, le charisme de Congrégation… En vivant ici, je fais l’expérience d’être en fondation, de placer les fondations de notre présence missionnaire en ce lieu, ce qui m’aide à assumer les conditions de vie parfois pénibles, de vivre la solidarité, la complémentarité… Avec les pygmées particulièrement, je me sens appelée au lâcher–prise pour accueillir qu’ils aient d’autres manières de vivre et de sentir la vie, parfois la tentation du découragement me guette, c’est l’expérience de l’itinérance, du déracinement… Oui, Dieu nous précède… Le plus important pour moi aujourd’hui est de vivre la mission par la qualité de présence en étant des mamans pour la population." 

 

Avec la communauté, l’Évêque et le Curé, nous avons relu et réajusté le projet de mission aussi, En regardant demain, 

  • nous avons senti que l’éducation des enfants et des jeunes était une grande urgence. Nous avons confié ce volet à Sr Laure Cynthia qui, par la méthode Jean Qui Rit va participer à "recréer"  l’école à Mekambo et dans les environs. Avec les jeunes, elle vivra l’expérience de la bibliothèque ambulante, allant les rejoindre là où ils sont et par là, leur faire la proposition évangélique… Déjà la passion mimée par les jeunes se préparent et ils étaient nombreux au premier rendez–vous .
  • Nous avons vu les malades en détresse et écouté leur cri. Aussi, Sr Elva va davantage se dépenser pour la médecine alternative au sein de la ville et Sr Marie Béatrice dans les villages tout en donnant dans les deux cas une grande importance à la sensibilisation, à l’éducation sanitaire.
  • Nous avons aussi compris la souffrance des papas et des mamans des communautés ecclésiales vivantes de base. Sr Marie Béatrice va coordonner ce volet en mettant l’accent sur la formation humaine et chrétienne ainsi que sur le développement en vue d’améliorer les conditions de vie. 

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