JMJ A RIO DE JANEIRO



[Retour]

Les Postulantes de BOLIVIE au JMJ

Sávia, Sonia, Maria Nela
Sávia, Sonia, Maria Nela

Je suis impatiente de partir, de voir, de participer, de connaître d’autres cultures. Ce sera sûrement une expérience très profonde.Le 15 juillet nous allons à Cuiaba pour nous joindre au groupe du collège accompagné par sœur Néia.Ce qui me remplit d’enthousiasme c’est de pouvoir voir de près les visages des jeunes de tant de  pays différents et comme jeune aussi de mettre toute mon énergie pour faire ce chemin avec joie.A mon retour  j’écrirai en racontant combien l’expérience a été belle et enthousiasmante.

 

Sonia


Ma joie a été grande lorsque j’ai appris que les trois postulantes nous aurions l’opportunité de participer à la rencontre des jeunes. Pour moi, participer est un rêve qui est devenu réalité, grâce à Dieu et à la collaboration des sœurs. Je veux connaître, voir, accueillir, apprendre, écouter et jouir pleinement de la rencontre avec les jeunes et avec le Pape François. Je me prépare à accueillir les enseignements que je vais recevoir de la Rencontre et aussi partager ce que j’aurai appris. Vivre et sentir notre amour et celui des jeunes pour notre Seigneur Jésus-Christ qui nous attend les bras ouverts. Ce qui me ravit c’est que je vais connaître des jeunes d’autres cultures, nationalités, pays et aussi voir le Pape François. Comme il va y avoir tant de jeunes exprimant leur foi à travers cette rencontre, nous allons partager et jouir à chaque instant…Je me réjouis à l’avance de tout ce que je vais découvrir, combien il est beau de se rencontrer  avec des jeunes du monde entier. Ce sera une très bonne expérience pour toute ma vie. 

María Nela 

Pour moi, pouvoir participer aux JMJ est un grand cadeau que j’accueille avec surprise et émotion et du fond du cœur je dis un grand MERCI. J’espère que cette grande rencontre, justement en cette année de la foi,  sera pour les jeunes assoiffés de Dieu, l’occasion de pouvoir partager les joies, les espoirs et surtout la foi en Jésus et de se mettre au service du royaume comme nouveaux missionnaires de la bonne nouvelle.Je prie en  préparant  mon esprit et mon cœur pour exprimer mon amour et ma foi en Jésus. Comme le dit le pape : “Contemplons le Christ qui nous attend les bras ouverts”.Ce qui me remplit d’enthousiasme c’est la chaleur de la jeunesse, non seulement jeunesse d’âge mais aussi d’esprit. Pour moi c’est aussi une grâce de connaître notre Pape François et de l’écouter, jouissant au maximum de chacune des rencontres. Que l’Esprit  nous illumine. Je porterai dans mon cœur tous les jeunes qui ne pourront pas y participer.


Sávia

 

Sœur Madeleine Nsang Nguema du Gabon et Sœur Appoline Kokoum du Bénin, sont déjà parties avec le groupe du Gabon pour les JMJ, via l’Afrique du Sud. Elles vivront en plus une expérience pastorale avec le groupe des jeunes et pourront, à leur retour enrichir l’expérience de PJVC dans nos provinces d’Afrique. Elles étaient déjà en communication avec notre Sœur Janete Silva de la Province de Saô Paulo qui est  membre de l’équipe de coordination. Prions pour elles, pour les jeunes et tous les encadreurs qui vivront cet intense évènement d’Eglise.

Messages du Pape à Rio sur le site du Vatican

Discours du Pape François à Rio de Janeiro

Extrait de Zénit : 22 juillet 2013

 

Madame la Présidente, Illustres Autorités, Frères et Amis !


Dans sa tendre Providence, Dieu a voulu que le premier voyage international de mon Pontificat m’offre la possibilité de retourner dans cette Amérique latine bien-aimée, concrètement au Brésil, nation qui se vante de ses liens forts avec le Siège Apostolique et de ses profonds sentiments de foi et d’amitié qui l’ont toujours maintenue unie de façon particulière au Successeur de Pierre. Je rends grâces pour cette bienveillance divine.

 

"J’ai appris que pour avoir accès au peuple brésilien, il fallait entrer par la porte de son cœur immense ; qu’il me soit donc permis aujourd’hui de frapper délicatement à cette porte. Je demande la permission d’entrer et de passer cette semaine avec vous",  Je n’ai ni or ni argent, mais je vous apporte ce qui m’a été donné de plus précieux : Jésus Christ ! Je viens en son Nom pour alimenter la flamme d’amour fraternel qui brûle dans chaque cœur ; et je désire que mon salut vous rejoigne tous et chacun : « La paix du Christ soit avec vous ! ».


Je salue avec déférence Madame la Présidente...
Je salue aussi Monsieur le Gouverneur de cet État...
Je voudrais adresser un mot affectueux à mes frères Évêques...  Par cette visite, je désire poursuivre la mission pastorale propre à l’Évêque de Rome qui est de confirmer ses frères dans la foi au Christ, de les encourager à témoigner les raisons de l’espérance qui vient de lui et de les stimuler à offrir à tous les richesses inépuisables de son amour.


Comme on le sait, la principale raison de ma présence au Brésil dépasse ses frontières. En effet, je suis venu pour les Journées mondiales de la Jeunesse. Je suis venu rencontrer les jeunes venus de toutes les parties du monde, attirés par les bras grands ouverts du Christ Rédempteur. Ces jeunes veulent trouver refuge dans ses bras ouverts, tout proche de son Cœur, écouter à nouveau son appel clair et puissant : « Allez donc ! De toutes les nations, faites des disciples ».


Ces jeunes viennent de continents divers, parlent des langues différentes et sont porteurs de cultures variées ; cependant ils trouvent dans le Christ les réponses à leurs plus hautes et communes aspirations et ils peuvent se rassasier d’une vérité limpide, d’un amour authentique qui les unissent au-delà de toute diversité.


Le Christ leur offre une place, sachant qu’il n’y a pas d’énergie plus puissante que celle qui se dégage du cœur des jeunes quand ils sont conquis par l’expérience de l’amitié avec lui. Le Christ a confiance en eux et leur confie l’avenir de sa propre mission : « Allez donc, faites des disciples !» ; allez au-delà de ce qui est humainement possible et suscitez un monde de frères. Mais les jeunes aussi font confiance au Christ, ils n’ont pas peur de risquer avec lui l’unique vie dont ils disposent, parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas déçus.


En commençant ma visite au Brésil, je suis bien conscient qu’en m’adressant aux jeunes, je parle aussi à leurs familles, à leurs communautés ecclésiales et nationales d’origine, aux sociétés dans lesquelles ils sont insérés, aux hommes et aux femmes dont dépend l’avenir de ces nouvelles générations.


Il n’est pas rare chez vous d’entendre les parents dire : « les enfants sont la pupille de nos yeux ». Comme elle est belle cette expression de la sagesse brésilienne qui appliquent aux jeunes l’image de la pupille des yeux, la fenêtre à travers laquelle la lumière entre en nous et nous offre le miracle de la vision ! Qu’en sera-t-il de nous si nous ne prenons pas soin de nos yeux ? Comment pourrons-nous avancer ? Mon souhait est que durant cette semaine, chacun de nous se laisse interpeler par cette question provocatrice.


La jeunesse est la fenêtre à travers laquelle l’avenir entre dans le monde, et elle nous propose donc de grands défis. Notre génération se révèlera à la hauteur de la promesse qui est en chaque jeune quand elle saura lui offrir un espace et lui assurer les conditions matérielles et spirituelles nécessaires à son épanouissement ; quand elle saura lui donner de solides fondements sur lesquels il puisse construire sa vie et lui garantir la sécurité et l’éducation afin qu’il devienne ce qu’il peut être ; quand elle saura lui transmettre des valeurs enracinées pour lesquelles il vaille la peine de vivre et lui assurer un horizon transcendant pour apaiser sa soif de bonheur authentique et sa créativité dans le bien ; et quand elle saura lui confier en héritage un monde qui corresponde à la mesure de la vie humaine et réveiller en lui les meilleures potentialités pour être protagoniste de son lendemain et co-responsable du destin de tous.


Pour conclure, je demande à tous la gentillesse de l’attention et, si possible, l’empathie nécessaire pour établir un dialogue entre amis. En ce moment, les bras du Pape s’élargissent pour embrasser toute la nation brésilienne, dans sa richesse humaine, culturelle et religieuse complexe. De l’Amazonie à la pampa, des régions arides au Pantanal, des petits villages aux métropoles, que personne ne se sente exclu de l’affection du Pape. Après-demain, s’il plaît à Dieu, j’ai l’intention de vous recommander tous à Nossa Senhora Aparecida, en invoquant sa maternelle protection sur vos maisons et vos familles. En attendant, je vous bénis tous. Merci pour l’accueil !