Les "Amis d'Emilie" - Castres

[Retour]


Travail pour l'année d'Emilie 2015 - 2016

Les « Amis d’Emilie » en marche !

Après avoir revisité l’histoire de la Congrégation jusqu’aux expulsions, nous revisitons jusqu’au cent cinquantenaire donc en 1986.

Pour ce faire, nous nous appuyons sur l’exposé fait par Mère Hildegarde :

« La congrégation au fil des ans. »

L’analyse est orientée selon trois aspects : mission  spiritualité  fraternité


Mission


Portugal : « Dieu n’a pas permis aux insurgés d’exécuter leur dessein.

                     Et c’est un adieu définitif au Portugal.


Brésil : « On ne sait rien de précis sur le pays, ses ressources, ses difficultés ;

 il s’agit d’une contrée lointaine peu accessible, il faudrait 6 volontaires. »

Spontanément plus de 40 se proposent.

 

France : «  Tant de sœurs brûlent de servir… »

               «  Nos ennemis veulent notre mort à tout prix, mais nous vivrons malgré eux, nous ferons encore du bien même à ceux qui nous veulent du mal et si nous ne pouvons plus servir notre malheureuse France, nous servirons le Bon Dieu et les âmes sur un sol étranger. La terre entière est au Seigneur. »

Une loi dite « d’accroissement » interdisait aux Congrégations de se recruter et alors que la persécution sévissait, les vocations se présentaient plus nombreuses.

 

Réflexion :

 

La mission que la Mère de Villeneuve a mise entre nos mains, nous voulons la poursuivre en Eglise.


Aujourd’hui quels sont les terrains privilégiés de leurs interventions ?

 

Dans l’éducation : « Le savoir est fait pour être mis au service de l’homme et non pour l’asservissement de l’homme. »

« Développer les qualités humaines, apprendre à regarder l’autre, à le respecter dans sa différence sociale, raciale. »

 

Dans les œuvres de santé : »Favoriser et défendre le droit à la vie. »

« Vivre les enseignements du Christ et comme Lui, se pencher sur les malades, les infirmes et essayer de donner à tous le sens de la vraie Vie, celle qui ne finira pas. »

 

Dans les œuvres sociales : »Aider l’homme démuni à se relever pour se faire une place dans la société. »

« Viser à faire rencontrer Dieu pour que puissent se créer des liens de solidarité, de fraternité dans la relation au même Père. »

 

Dans les œuvres paroissiales : « faire connaître et rencontrer Dieu, le faire aimer et servir. »

« Tout le peuple de Dieu est Eglise ».

 

 

 

Contextes culturels

 

France, Italie : « éveiller, réveiller la conscience des hommes est la mission première à laquelle Jésus Christ nous demande de nous livrer. »

 

Espagne : « Aider le « pauvre » à émerger et amener celui qui a à se pencher sur la misère de celui qui n’a pas. »

 

Gabon : Les sœurs sont présentes dans les écoles, les groupes de jeunes, dans les dispensaires, près des malades, des lépreux, des prisonniers. Elles forment les enseignants et veillent sur la promotion féminine.

 

Sénégal : chaque mission a son école primaire, son dispensaire. Les sœurs visitent les malades, les prisonniers. Elles assurent une formation ménagère aux jeunes filles. Elles enseignent dans les deux collèges de Dakar.

 

 Pays d’Amérique latine : « Pratiquer une recherche de plus grande insertion dans les milieux pauvres afin de partager leur vie et être ferment parmi eux. »

 

Spiritualité

 

 Lors des expulsions : « Une véritable épopée qui ne diminue pas les courages et fait vivre l’abandon dans les mains de Dieu. »

« Elles prétendaient se faire une place sans ressources, sans protection officielle sinon celle de Dieu et de la Vierge Immaculée. »

« Comment me troublerais-je de ce que Dieu fait si j’aime tout ce qu’Il fait. Tout ce qui nous arrive était décrété de toute éternité. Les décrets des ministres étaient dans les cartons divins avant d’être dans les leurs ! »

« Nous sommes faibles, il est vrai, mais Il est fort ! »

« Confiez-vous à lui sans réserve, il ne vous abandonnera pas. » Emilie de Villenveuve

 

Fraternité

Lors des expulsions : les sœurs sont « transplantées » dans la Maison Mère.

« Là, dans un contact plus intime et plus prolongé, les liens qui nous unissent deviendront plus forts, l’affection plus intense, les fardeaux moins lourds, les larmes moins amères… »

« Nous mettions en commun notre jeunesse, notre enthousiasme, une entraide fraternelle qui décuplait nos forces. »

 

Mère Hildegarde aborde dans une deuxième partie « les contextes culturels dans lesquels les religieuses sont insérées »

Sœur Michèle corrige les données car trente ans se sont écoulés depuis…

De nouveaux pays voient  œuvrer les sœurs bleues même si leur nombre s’est amenuisé. La société a bien changé… des adaptations se sont imposées…

*  *  *

Sœur Michèle déroule le parcours d’une future religieuse.

La jeune fille fréquente une communauté pendant un an tout en restant chez elle et en travaillant.

Si, la démarche s’avère positive, il lui est proposé de commencer son postulat.

 Deux modalités sont possibles :

-         elle peut résider dans une communauté

-        ou être accompagnée plus régulièrement chez elle.

Pendant un an, la religieuse « maîtresse des postulantes » l’accompagnera.

Vient ensuite le noviciat : la jeune fille cesse ses activités (son travail) et vit dans une communauté avec la mère maîtresse.

Au bout de deux ans, elle sera admise ou non à prononcer ses vœux annuels.

Au terme de sept années de cheminement, elle pourra s’engager définitivement.

Dans certains pays, un noviciat ou une maison de formation peuvent exister car ils regroupent plusieurs jeunes.

Dans sa conclusion, Mère Hildegarde invite les habitants de Castres à entrer dans la démarche spirituelle d’Emilie. Elle nous insuffle cet élan qui était le sien, elle fait de nous des relais pour cheminer avec Emilie.

Merci Mère Hildegarde, vous avez su nous entraîner, nous suivons vos pas.

Puissions- nous vibrer de cette même force intérieure qui vous animait !

 

L’équipe « Les Amis de Emilie » de Castres