Communauté de Mont-Rolland - historique

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IMMACULEE CONCEPTION MONT-ROLAND (1900 et 1970)

 

 

En 1900, les Sœurs de l’Immaculée acceptent de se dévouer à la Mission de Mont-Roland ouverte sept ans auparavant. Mais une épidémie les force, deux ans plus tard, à abandonner ce poste. Elles s’établiront deux ans plus tard, eu 1902 à Popenguine pour s’occuper des jeunes filles du village, leur enseignant la lecture, le catéchisme, la couture et l’art ménager sans oublier les soins aux malades. Hélas, elles quitteront cette œuvre au moment de la guerre de 1914, lors du départ des prêtres pour le front.

La Mission de Mont-Roland garde encore sur la colline de la Vierge, les vestiges de la première implantation des Sœurs bleues.

 

Après 18 années d'apostolat en pays Ndout, les Sœurs de Notre-Dame des Apôtres furent contraintes pour des motifs internes (regroupement géographique - manque de personnel) de se retirer.

C'était l'année de l'érection du diocèse de Thiès. Monseigneur François Xavier NDIONE lança le jour de son sacre, un appel en direction des Congrégations et tout spécialement de celle de l'Immaculée Conception.

 

Cette invitation reçut un écho favorable et le 3 juillet 1970, Mère Marie Elie, Supérieure Provinciale, accompagnait Sœur Marie Philomène et Sœur Lucia-Maria, fraîchement arrivée du Paraguay, à Mont-Roland, que les Sœurs de Notre-Dame des Apôtres avaient quitté la veille au petit matin. De ce fait, la prise en charge de cette mission n'était qu'un retour aux sources, puisque nos Sœurs y avaient œuvré au début du siècle.

 

Les deux fondatrices furent secondées durant les trois mois de vacances par I’une ou l'autre de nos Sœurs de passage. Dès son arrivée, sœur Lucia-Maria commença son travail d’infirmière au dispensaire d'Etat dont nos devancières avaient la responsabilité.

La Communauté de Mont-Roland fut pleinement constituée avec l'arrivée de Sœur Agnès rentrant de congé le 8 octobre et celle de Sr Francisco Xavier, le 10 octobre. Mère Jean de la Croix, remplaçant Mère Marie-Elie, immobilisée à la suite d'un petit accident, vient ériger canoniquement la Communauté en nommant Sœur Agnès responsable. L'année suivante, elle devait assumer la charge de Supérieure.

Celle-ci prenait à la rentrée d'octobre 1970, la direction des deux écoles primaires, totalisant 470 élèves.

Sr Francisco Xavier s'occupait de la formation féminine P.M.I.- couture avec les femmes dans les villages - éducation familiale et même alphabétisation. La 2 cv lui permettait de se déplacer et de retrouver les femmes dans leur milieu de vie. La séance de couture se faisait sur la place du village à l'ombre d'un baobab. Le nombre des femmes était d'environ 200. Outre ce travail d’animation rurale, la Sœur avait en charge la sacristie et l'entretien de l'église.

 

Sr Marie-Philomène, économe de la Communauté s'occupait de l'entretien de la maison et de ses dépendances, et chaque après-midi, enseignait la couture à des fillettes non scolarisées. De plus elle animait le groupe de la Légion de Marie.

 

Après le départ de Sr Francisco Xavier pour Fatick, et l'arrivée de Sœur Umbelina, il ne fut plus question de se déplacer dans les villages, les femmes ayant la possibilité de venir à la Mission. Là, des cours de coupe et de couture leur étaient dispensés dans une salle qui offrait plus de commodité que l'ombre du baobab surtout pour cette dernière discipline.

 

Devant l'exode toujours croissant des adolescentes vers la ville, et les conséquences néfastes qui en résultaient, Mère Marie-Claver, Supérieure Provinciale, émue de cet état de fait, pensa que le seul moyen de freiner ces départs était de retenir les filles sur place, en leur donnant les moyens de subvenir à leurs besoins.

 

Elle envisagea donc à court terme une école de formation, .qui à long terme pourrait déboucher sur un atelier coopératif qui confectionnerait des uniformes pour nos collèges de Dakar. Elle fit donc en 1978 une demande au F.A.C. (Fonds d'Aide et de Coopération de la France) pour construire l'établissement envisagé

Cette demande reçut un accueil favorable, et la construction du Centre fut confiée I'année suivante à I'entreprise Sebal de Dakar. II accueillit une quarantaine de filles, de niveaux intellectuels très divers : élèves sortant du CM2 et ne pouvant poursuivre des études secondaires, fillettes ayant commencé la formation élémentaire sans niveau intellectuel pour la poursuivre, d'autres complètement analphabètes.

L'œuvre de la P.M.I. s'est développée rapidement et assure la surveillance nutritionnelle de milliers de bébés, venant des villages environnants. La distribution de denrées : farine, lait, mil données par le secours catholique américain, facilite l'assiduité des mamans, mais astreint la responsable Sr Bernadette-Marie à des comptes rendus fastidieux.

 

Aux œuvres existantes, s’est ajoutée en 1985, grâce à la présence de Sr Marie-Suzanne Diop, une activité essentiellement missionnaire : la visite des nombreux vieillards et des infirmes de la Mission. Notre Sœur les visite régulièrement et leur apporte avec la Sainte Communion, le réconfort moral et matériel qui les aide à assumer leur condition difficile. Des premières fondatrices, ilne reste que Sr Agnès.

 

Sr Francisco Xavier, nommée à Fatick en octobre 1974 a été remplacée par Sr Umbelina qui lui a succédé dans ses fonctions, jusqu'au jour où elle prit en charge le dispensaire, lorsque la santé de Sr Lucia-Maria réclama son rapatriement le 02-10-1976.

 

Sr Marie-Philomène, accidentée le 16 juillet 75 sur la Corniche de Dakar par une voiture "folle", soignée à l'hôpital Principal jusqu'à la mi-août, succomba des suites d'une septicémie le 04 octobre 75 à Toulouse Purpan, après avoir été hospitalisée à Castres. Elle a été remplacée par Sr Begona qui a pris les mêmes fonctions, cédée généreusement par la Maison-Mère.

 

Le 7 octobre 1977 arrive Mère Louis de Gonzague qui prend en charge la Communauté à la fin du mandat de Mère Agnès. Elle s'occupe des œuvres de formation féminine afin de décharger Sœur Umbelina affectée entièrement au dispensaire, et de la Légion de Marie.

 

En octobre 1979, Sœur Begona affectée à Mbour est remplacée par Sr Saint Christophe qui assure la direction du Centre Ménager, nouvellement inauguré.

 

Novembre 1981 voit l'arrivée de deux Sœurs sénégalaises, Sr Marie-Angélique et Sr Bernadette-Marie. La première qui vient d'obtenir son diplôme d'état prend la responsabilité du dispensaire, tandis que Sœur Umbelina va seconder la Communauté de Rufisque, puis celle de l'Immaculée lors de la maladie de Sr San Paolo.

 

La seconde après avoir fait durant une année le centre de formation féminine à Dakar, remplace au Centre Ménager Sr St Christophe nommée à Rufisque, en raison de sa santé. Elle prend en outre la responsabilité des Ames Vaillantes, et sera, par la suite nommée Conseillère diocésaine du Mouvement. Actuellement, elle a la charge de la P.M.I. et la Légion de Marie.

 

En octobre 1983, Mère Louis de Gonzague, en fin de mandat est nommée à Mbour et Mère Agnès reprend la responsabilité de la Communauté.

 

A la même époque, Sr Maria-Hortensia est appelée à Mont-Roland pour prendre la direction du Centre Ménager, à qui elle donne une nouvelle impulsion.

 

 

AUJOURD’HUI, les sœurs

  • Assurent le soin des malades, le suivi des femmes enceintes, la PMI etc. dans le dispensaire
  • Animent le centre ménager et l’atelier où elles accueillent les jeunes filles et les filles-mères du village
  • S’engagent à toutes les activités paroissiales : catéchèse, légion de Marie, visite des malades et des vieillards, visites et prière dans les quartiers, pastorale vocationnelle, animation des mouvements d’action catholique, animation des femmes catholiques etc…
  • Font la pastorale dans les zones environnantes

Avec et pour nos amis de Mont-Rolland

C'était en février 2014

 On se souvient du passage de nos amis  monsieur et madame Rauturier qui en début d'année 2014 avaient organisé avec Monsieur David Pelletreau (photos ci-dessous) une distribution de lunettes.

Cette année 2015 se prépare avec "optique du Lycée La Providence de Cholet".

 

Les photos du laboratoire nous montrent les élèves mettant en état les lunettes. Comment ne pas remercier chaleureusement : directeur, enseignants,secrétaires de ce Lycée qui fait un BTS optique et qui s'est mis généreusement à la préparation de ce nouveau départ. Cette activité valorise et motive des opticiens généreux ainsi que des donateurs privés. Un Merci tout spécial à David Pelletreau qui s'investit depuis 3 ans dans ce" sacerdoce".